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Ma sélection de jeux de société pour Noël 2018 - 1/4 - Jeux pour enfants

Comme chaque année à cette époque, voici mes recommandations de jeux pour Noël qui je l'espère constitueront de bonnes idées de cadeaux. Il est très difficile de se limiter au vu du nombre important de sorties annuelles dans ce secteur mais voici les 4 jeux retenus pour des enfants à partir de 3 ans.

 

 

Concept kids animaux d'Alain Rivulet et Gaëtan Beaujannot (Editions Repos Prod) : Sur le principe du sympathique jeu pour adultes qui consiste à faire deviner des mots à partir d'icônes présentes sur un plateau, voici une version où loin doit faire deviner des animaux à l'aide d'un plateau plus petit et des icônes plus explicites pour 2 à 12 enfants à partir de 4 ans et des parties d'environ 20 mn. Prix conseillé 22,50€.

 

 

 

Escargots...Prêts ? Partez de Wilfried et Marie Fort (Editions Haba) : Comme toujours avec Haba, le matériel est très joli et coloré et ici même la boîte de jeu métallique sert de plateau. Ce jeu de course d'escargots introduit dès l'âge de 5 ans une mécanique d'objectifs personnels secrets et de choix à faire pour faire progresser un escargot plutôt qu'un autre car ici les joueurs n'ont pas une couleur attitrée mais une combinaison de plusieurs couleurs correspondants aux couleurs des escargots qui leur feront scorer des points en fin de partie. Pour 2 à joueurs et des parties de 15 mn environ. Prix conseillé 21,90€.

 

 

Ma première aventure : En quête du dragon de Roméo Hennin (Editions Game Flow) : Cette année, une forte tendance s'est dégagée pour les "jeux de rôles" et ces aventures dont les joueurs sont les héros. Ici nous sommes en présence d'un beau livre aux pages cartonnées où l'enfant choisit un des héros et se lance dans une aventure qui va le mettre en face de choix qui auront une incidence plus ou moins positive sur l'histoire. En plus de faire lire l'enfant, cela permet de passer en tant que parent un moment agréable et complice avec son petit. Pour 1 à 2 joueurs à partir de 3 ans et des parties de 15 mn. Prix conseillé 17€.

 

 

Zombie kids évolution d'Annick Lobet (Editions Scorpion Masqué) : Voici sans aucun doute le jeux le plus original et jouissif de ma sélection car il s'agit d'un jeu coopératif pour 2 à 4 joueurs à partir de 7 ans pour des parties de 15 mn environ où les joueurs doivent repousser des zombies dans une école. A chaque tour on lance un dé pour savoir dans quelle pièce de l'école apparaît le zombie. Le joueur a droit à un déplacement et peut repousser 1 ou 2 zombies. S'il arrive sur un portail où se trouve un autre joueur, il lui tape dans la main et pose un cadenas. Dès que les 4 portails sont scellés, les joueurs l'emportent. S'il n'y a plus assez de Zombies pour alimenter le lieu, la partie est perdue. Mais là où c'est fort, c'est qu'au fur et à mesure que les missions sont accomplies, il y a des enveloppes à ouvrir et qui contiennent du matériel pour poursuivre la découverte du jeu et augmenter le niveau de difficulté. Prix conseillé 17,90€

 

 

Comme d'habitude, pour l'achat de vos jeux de société, je vous recommande de les acheter sur le site http://www.ludifolie.com qui propose des prix défiant toute concurrence car en dessous des prix du marché. Son responsable, Eric et son équipe sont très professionnels et sont de véritables passionnés qui sauront très bien vous conseiller à la boutique située au 73 rue de Fontenay à Vincennes, alors allez y nombreux !

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Bohemian Rhapsody (2018 - Bryan Singer)

La deuxième tentative aura été la bonne pour voir ce biopic qui en est à plus de 3 millions d'entrées sur le territoire français. Queen est sans doute le groupe que je regrette le plus de ne pas avoir vu en concert et ce film de Bryan Singer n'a fait qu'accentuer ces regrets.

 

Le pitch : Bohemian Rhapsody retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur chanteur emblématique Freddie Mercury, qui a défié les stéréotypes, brisé les conventions et révolutionné la musique. Du succès fulgurant de Freddie Mercury à ses excès, risquant la quasi-implosion du groupe, jusqu’à son retour triomphal sur scène lors du concert Live Aid, alors qu’il était frappé par la maladie, découvrez la vie exceptionnelle d’un homme qui continue d’inspirer les outsiders, les rêveurs et tous ceux qui aiment la musique.

 

 

Le film rend un bel hommage à l'un des meilleurs groupes de rock britanniques de ces 40 dernières années qui a toujours su se renouveler pour ne jamais stagner et ne pas être prévisibles et surtout innover et ne jamais être là où on l'attendais.

 

 

Ce goût du défi permanent a atteint son apogée en 1975 lorsque Freddie Mercury a l'idée d'enregistrer une chanson opéra-rock complètement dingue et à l'originalité inégalée dans l'histoire du rock. Je vous renvoie à l'article que j'avais écris il y a 6 ans sur cette ouvert majeure.

 

Le film porté par un Rami Malek vraiment excellent retrace surtout le destin d'un génie car c'est ce qu'était Freddie Mercury considéré comme l'un des meilleurs chanteurs du XXe siècle. On y découvre dans ce film son amour avec Mary Austin qui demeurera sa grande amie malgré le fait que Freddie révèle son homosexualité. Les excès de la célébrité, sa séparation avec le groupe jusqu'à leur réconciliation et leur performance inoubliable au concert live Aid en 1985 saluée comme la meilleure de tous les temps.

 

 

Fan absolu de Queen, je ne suis pas du tout objectif en écrivant cet article mais comment l'être avec un tel Groupe. Le film permettra peut être à de nombreuses personnes de découvrir l'histoire de groupe hors du commun.

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Amanda (2018 - Mikhaël Hers)

Il me tardait d'assister à une nouvelle étape de l'évolution de Vincent Lacoste que j'avais beaucoup apprécié dans Hippocrate et plus près de nous Victoria. Et bien je trouve qu'il continue à progresser et est vraiment à l'aise dans des rôles dramatiques.

 

Le pitch : Paris, de nos jours. David, 24 ans, vit au présent. Il jongle entre différents petits boulots et recule, pour un temps encore, l’heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de 7 ans, Amanda.

 

La 1ère demie heure du film montre une belle complicité fraternelle

 

Je sors à l'instant de la salle de cinéma et je peux vous dire que je suis enchanté par ce film qui est très touchant et fort en émotions. La 1ère demie-heure est vraiment un condensé de bonheur pour David, sa soeur et la petite Amanda et cela en plein été à Paris dont on redécouvre certains quartiers de l'est de la capitale.

 

Beau moment partagé entre David et sa nièce Amanda

 

Le film traite de plusieurs sujets de manière très intelligente et en empathie totale avec les personnages : la relation fraternelle, le terrorisme et ses traumatismes, le deuil, la perte de l'insouciance et le passage difficile à l'âge adulte.

 

Vincent Lacoste dans l'un de ses plus beaux rôles

 

L'actrice qui donne son nom au film, Isaure Multrier est vraiment craquante, Vincent Lacoste est attachant et touchant dans ce rôle de même que tous les acteurs secondaires qui apportent tous leur contribution à ce petit bijou de film que je vous encourage à aller voir de toute urgence.

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Carmen - Restaurant et salon (78000 - Versailles)

 

Ouvert depuis 2017 à Versailles dans le quartier Saint Louis, ce petit restaurant et salon de thé intimiste sait allier qualité, raffinement et gourmandise. 

 

 

 

 

La salle est très épurée, le style très sobre mais la table gagne déjà un bon point : nappes en coton d'Egypte, verres en cristal, vaisselle en porcelaine et dernier détail qui a son importance, un petit pot avec une belle rose rouge.

 

 

Au niveau du menu, le chef Patrick Eyroi s'approvisionne exclusivement de produits frais du marché Notre-Dame et tout est fait maison. Les saveurs explosent littéralement en bouche et sont un pur ravissement pour le palais.

 

Le délicieux ceviche

 

Ceviche de daurade à la tahitienne, risotto aux noix de saint Jacques, volailles,  dessert aux fruits rouges, dessert au chocolat...

 

Dessert gourmand aux fruits rouges

 

Deux menus sont proposés : un à 58€ et l'autre à 64€ selon la faim de chacun. Tout y est délicieux, le lieu est très agréable et le service est soigné. L'après midi l'établissement fait office de salon de thé : voici vraiment une adresse à découvrir à Versailles.

 

Pour les amoureux du chocolat

 

Carmen Restaurant et salon - 11 rue Saint Honoré - 78000 Versailles

Site web : https://www.restaurant-carmen-versailles.fr

Page Facebook : https://www.facebook.com/airdevacances/

 

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Mes envies ciné de novembre 2018

Après un mois d'octobre riche en sorties de qualité, novembre s'annonce néanmoins intéressant avec pour moi 5 films qui sortent du lot et qui proviennent de divers horizons.

 

Kursk (de Thomas Vinterberg avec M.Schonaerts, L.Seydoux, C.Firth - durée : 1h57) : KURSK relate le naufrage du sous-marin nucléaire russe K-141 Koursk, survenu en mer de Barents le 12 août 2000. Tandis qu’à bord du navire endommagé, vingt-trois marins se battent pour survivre, au sol, leurs familles luttent désespérément contre les blocages bureaucratiques qui ne cessent de compromettre l’espoir de les sauver...sorti depuis le 07/11/2018.

 

Mon avis : Un film catastrophe avec un contexte politique fort et des acteurs qui semblent très convaincants.

 

The spy gone north (de Yoon Jong-Bin avec JM.Hwang, SM.Lee - durée : 2h21) : Séoul, 1993. Un ancien officier est engagé par les services secrets sud-coréens sous le nom de code "Black Venus". Chargé de collecter des informations sur le programme nucléaire en Corée du Nord, il infiltre un groupe de dignitaires de Pyongyang et réussi progressivement à gagner la confiance du Parti. Opérant dorénavant en autonomie complète au coeur du pays le plus secret et le plus dangereux au monde, l’espion "Black Venus" devient un pion dans les tractations politiques entre les gouvernements des deux Corées. Mais ce qu’il découvre risque de mettre en péril sa mission et ce pourquoi il a tout sacrifié...sorti depuis le 07/11/2018.

Mon avis : La bande annonce est une promesse de polar à fort suspense et action qui donne très envie.

 

Millenium : Ce qui ne me tue pas (de Fede Alvarez avec C.Foy, S.Gudnason - durée : 1h56) : Frans Balder, éminent chercheur suédois en intelligence artificielle fait appel à Lisbeth Salander afin de récupérer un logiciel qu'il a créé et permettant de prendre le contrôle d'armes nucléaires. Mais la NSA ainsi qu'un groupe de terroristes mené par Jan Holster sont également sur la piste du logiciel. Traquée, Lisbeth va faire appel à son ami le journaliste Mikael Blomkvist qu'elle n'a pas vu depuis 3 ans...sortie prévue le 14/11/2018.

 

Mon avis : En juillet 2017, je vous avais dis tout le bien que je pensais du roman de David Lagercrantz et le film s'annonce tout aussi haletant que le livre.

 

Amanda (de Mikhaël Hers avec V.Lacoste, I.Multrier - 1h47) : Paris, de nos jours. David, 24 ans, vit au présent. Il jongle entre différents petits boulots et recule, pour un temps encore, l’heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de 7 ans, Amanda...sortie prévue le 21/11/2018.

 

Mon avis : Un film émouvant avec un questionnement sur le deuil, l'éducation, les responsabilités. Le rôle de la maturité pour Vincent Lacoste.

 

Les veuves (de Steve McQueen avec V.Davis et M.Rodriguez - durée : 2h10) : Chicago, de nos jours. Quatre femmes qui ne se connaissent pas. Leurs maris viennent de mourir lors d’un braquage qui a mal tourné, les laissant avec une lourde dette à rembourser. Elles n'ont rien en commun mais décident d’unir leurs forces pour terminer ce que leurs époux avaient commencé. Et prendre leur propre destin en main…sortie prévue le 28/11/2018.

 

Mon avis : Après avoir réalisé des films dramatiques très marquants tels que sont Hunger, Shame et 12 years a slave, le réalisateur britannique se lance dans le film de braquage avec le même talent.

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Zombicide de Nicolas Raoult, Jean-Baptiste Lullien et Raphaël Guiton (2012 - Editions Guillotine Games & Cool Mini or not)

Zombicide est un jeu de plateau coopératif pour 1 à 6 joueurs d'au moins 13 ans et des parties entre 1h et 2h selon les scénarios joués. Dans ce jeu , les joueurs incarnent des survivants aux profils aussi variés que policier, serveuse, un bureaucrate, une goth, etc...qui doivent survivre à des invasions de zombies au sein d'une ville.

 

 

 

Avec Zombicide, j'aborde un nouveau genre de jeu de société qui est communément nommé Améritrash. Ce type de jeux se caractérise par une thématique très présente, de la bagarre et des mécaniques très souvent basée sur des jets de dés.

 

Les figurines du jeu

 

La première chose qui frappe les esprits avec Zombicide c'est le matériel constitué de :

  • 9 grandes dalles en carton recto-verso présentant une partie du décor de rue ou d'intérieur de bâtiment qui seront utilisées pour joueur un scénario,
  • six figurines de survivants avec leur plateau individuel associé et de nombreuses figurines de zombies qui sont de 4 sortes (walkers, runners, fassis et une abomination),
  • de nombreux jetons en cartons représentant des entrées de zombies, des voitures, des objectifs,...etc
  • de nombreuses cartes représentant des menaces zombies, des armes, des vivres, ....
Le plateau d'un des scénario du jeu

Le livret de règle est très complet et vient avec 10 scénarios à accomplir tous ensemble en coopération. Un tour de jeux fait jouer tous les personnages survivants et ensuite on passe aux actions des zombies. Les actions consistent en se déplacer, fouiller dans une pièce vide, attaquer des zombies à distance ou en mêlée, récupérer un objectif, réorganiser son inventaire, utiliser une voiture, etc... Plus on tue de zombie, et plus on acquiert de l'expérience et des actions supplémentaires mais le nombre de zombies à envahir le plateau augmente également en conséquence.

L'expérience de jeu est vraiment immersive, les choix  sont parfois compliqués mais le plaisir est vraiment au rendez vous. Ce jeu a occupé de nombreux dimanches après midi avec mes amis et le plaisir est toujours intact. Le succès a été immédiat et plusieurs extensions sont sorties (Toxic city mall, Prison outbreak, Rue Morgue, Black plague).

 

Le matériel de Toxic city mal qui est excellent également

 

Comme d'habitude, pour l'achat de vos jeux de société, je vous recommande de les acheter sur le site http://www.ludifolie.com qui propose des prix défiant toute concurrence car en dessous des prix du marché. Son responsable, Eric et son équipe sont très professionnels et sont de véritables passionnés qui sauront très bien vous conseiller à la boutique située au 73 rue de Fontenay à Vincennes, alors allez y nombreux !

 

 

Zombicide est au prix de 81,22€.

Un résumé des règles par l'excellent Yahndrev (la 2e partie est disponible sur sa chaine Youtube)

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Capharnaüm (2018 - Nadine Labaki)

Ce mois de novembre est décidément de qualité cinématographiquement parlant avec un 3e film et encore un sans faute dans un registre bien différent des deux précédents dont je vous ai parlé ce mois ci.

 

Capharnaüm avait reçu une belle ovation lors de sa projection à Cannes en mai dernier et a obtenu le prix du jury et je dois dire que c'est bien mérité !

 

 

 

Le pitch : À l'intérieur d'un tribunal, Zain, un garçon de 12 ans, est présenté devant le juge. À la question : " Pourquoi attaquez-vous vos parents en justice ? ", Zain lui répond : " Pour m'avoir donné la vie ! ". Capharnaüm retrace l'incroyable parcours de cet enfant en quête d'identité et qui se rebelle contre la vie qu'on cherche à lui imposer.

 

 

Ce film est un vrai coup de poing dans le ventre de par son sujet (l'enfance maltraitée), ses images qui vous restent en mémoire longtemps après la projection, et le regard de ce petit garçon Zain qui traduit toute la détresse d'un peuple, les Syriens et ses difficultés à exister hors de ses frontières (le Liban), de se nourrir au quotidien, d'éduquer leurs enfants et de s'en occuper.

 

 

On est proches du documentaire, la violence du quotidien est parfois insupportable mais elle fait partie de la vie de ces personnes et de ce que souhaite dénoncer la réalisatrice libanaise à travers son film.

 

 

Les personnes qui sont filmées y compris le jeune garçon protagoniste principal du film ne sont pas des acteurs professionnels et ont vécu des situations similaires à ceux des personnages.

 

 

La musique du film est vraiment superbe et accompagne merveilleusement bien les images et ce garçon de 12 ans qui assume toute la responsabilité que les adultes refusent de porter et qui se montre d'un courage sans bornes.

Si vous aimez les films qui questionnent, qui heurtent et qui vous monter une réalité pas toujours rose, ce film est à voir ABSOLUMENT.

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Salon du chocolat 2018 (Paris 15e)

Deux jours ! il ne vous reste que deux jours pour vous rendre au salon du chocolat qui se tient à la Porte de Versailles à Paris. Vous pourrez également vous rattraper du côté de Lyon puisque le salon s'y produira du 09 au 11/11.

 

 

 

 

Magnifique bûche de Noël

Cela faisait dix ans que je n'y avais pas remis les pieds, c'est donc avec hâte que j'avais envie de m'y rendre et l'après midi passée là-bas a été très plaisante car en plus, j'étais très bien accompagné puisque j'y suis allé avec ma Catherine et ma japonaise préférée Tamaki.

 

Un des nombreux stands auquel on ne peut résister

 

Cette année, le salon du chocolat c'est plus de 500 participants, 60 pays représentés, des défilés de robes en chocolat, de nombreux ateliers de cuisine, des conférences, des activités pour les enfants.

 

Au stand gouvernemental du Brésil, vous pourrez goûter des fèves de cacao torréfiées ou au naturel

 

Amoureux du chocolat, et parce qu'il faut savoir se fixer des limites, nous sommes repartis avec 5 tablettes de chocolat et un pot de pâte à tartiner. Parmi les coups de coeur et les recommandations, je vous conseille les chocolats péruviens des marques Maraná et Cacaosuyo. Le chocolat colombien Juan Choconat est également excellent, surtout celui nommé Uchuva qui mélange cacao et amours en cage (fruit connu aussi comme physalis). Enfin, ne ratez surtout pas le stand Diogo Vaz dont la plantation se trouve en Afrique subsaharienne près de l'équateur (à Sāo Tomé e Principe). Le stand est petit mais très joli avec son plafond jonché de plantes, ses présentoir tapissés de fèves de cacao émiettées. Enfin, le stand français de Jacques Bockel qui a une offre de pâtes à tartiner assez variée.

 

Le Japon est un des pays très bien représenté et ce stand est tout bonnement stupéfiant car Junichi Mitsubori crée de véritables oeuvres d'art

 

Le stand Diogo Vaz à découvrir absolument

 

Pour les fans de chaussures !

 

Des vieilles clés et des boulons rouillés

 

Notre butin de cette année

 

Salon du chocolat de Paris

Pavillon 4 - 1, Place de la Porte de Versailles (Paris 15e)

Métro L12, Tramway T2/T3, Bus 80 : Arrêt Porte de Versailles

Site web : https://www.salon-du-chocolat.com

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La trilogie New Yorkaise (1985-1988 - Paul Auster)

Je vous ai déjà parlé de ce club de lecture formé à mon travail : 5 personnes lisant le même livre et partageant ensuite leurs impressions autour d'un café. Et bien en cette année 2018 le premier des deux livres lus était "Cité de verre", premier livre de La trilogie New-Yorkaise de l'américain Paul Auster.

 

Curieux de lire la suite, j'ai enchaîné avec les 2 livres suivants : Revenants et La chambre dérobée.

Avant de vous donner mon avis, voici le pitch des 3 livres :

 

Cité de verre : Un coup de fil reçu au milieu de la nuit plonge Quinn, un auteur de série noire, dans une aventure plus extravagante que toutes celles qu’il aurait pu imaginer. De cette aventure, alliant un humour kafkaïen à un sens du suspense digne de Hitchcock, la ville illimitée, insaisissable — New York —, est le théâtre au sens le plus accompli du terme : c’est à la fois le lieu privilégié des rencontres aléatoires et la scène de l’incongruité métaphysique.Cité de verre a valu à Paul Auster d’être désigné aux Etats-Unis et en Europe comme un chef de file de la nouvelle génération.

 

 

 

 

 

 

Revenants : Pour ce deuxième livre, Paul Auster met en scène d’autres personnages que ceux de Cité de verre. Les protagonistes ici se nomment Blanc, Bleu et Noir. Mais deux d’entre eux sont à nouveau des détectives privés et leurs tribulations à New York mettent une fois encore en évidence la précarité de l’identité en même temps que les très pervers effets de miroir du destin. De telle sorte que l’impitoyable filature, à laquelle on demeure suspendu comme dans les meilleurs thrillers, nous ramène aux interrogations du premier livre. Avec, cette fois, une intensité croissante dans le tragique. On comprend après cela que l’ascension de Paul Auster, parmi les écrivains de sa génération, ait été aussi irrésistible que la métaphysique angoisse où il nous fondentplonge.

 

 

La chambre dérobée : Fanshawe a disparu, laissant derrière lui, à New York, une femme (Sophie), un fils (Ben) et une série de manuscrits dont il veut que le destin soit confié à la discrétion d’un ancien condisciple (le narrateur). Une immense aventure commence sitôt que les pions sont ainsi disposés sur l’échiquier : le narrateur va conduire l’œuvre de Fanshawe au succès, épouser Sophie, adopter Ben, et… Mais il ne faut pas en dire davantage, la part du mystère n’est pas la moindre chez Paul Auster.

 

 

 

 

 

 

En lisant cette trilogie, j'ai découvert un auteur très talentueux, exigeant avec ses lecteurs car ses histoires mêlent habilement le polar, le fantastique, le rêve, la réalité. Toutes les histoires ont en commun la quête d'identité par l'errance dans un New York très cinématographique, la perception que l'on peut avoir des autres et de soi, la solitude et l'isolement. Tout chez Paul Auster me fait penser au cinéaste David Lynch dont je suis un fan absolu. En effet, même si l'on ne comprends pas tout et si de nombreuses questions restent ouvertes, le ressenti est le vertige provoqué par les multiples intrigues et personnages qui se confondent jusqu'à nous perdre parfois. Le style d'écriture est très plaisant et permet une immersion immédiate dans le récit.

L'univers de Paul Auster a constitué pour moi une belle découverte qui me donne envie d'en lire plus de cet auteur.

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Kodawari Ramen (Paris 6e)

Pour rester dans le thème du film La saveur des Ramen, je voudrais vous parler d'un très bon restaurant spécialisé dans les Ramen situé près du métro Odéon et découvert à l'occasion de l'anniversaire de mon grand ami Franck.

 

 

Avant de contenter son palais, c'est la vue qui est comblée par le côté immersif de ce petit restaurant qui rappelle les yococho japonais, ces petits établissements échoppes que l'on peut voir dans certains films asiatiques ou dans ce fabuleux manga qu'est Le gourmet solitaire de Jiro Taniguchi dont je vous ai déjà parlé précédemment.

 

 

Dès que l'on entre dans le restaurant on se sent immergé au Japon : gadgets, jouets, grand comptoir, lampions, fausses bouches égouts et une bande son reprenant l'ambiance des rues de Shibuya. Le comptoir avec tabourets hauts et lampions m'a rappelé l'échoppe dans laquelle Harrison Ford dîne souvent dans le film Blade Runner.

 

 

A l'étage, c'est un appartement japonais qui a été reconstitué : petit bureau, téléviseur, ventilateur, paire de chausson, les toilettes japonaises, etc...

 

 

Pour ce qui concerne les papilles, on est gâtés également. En entrée, vous aurez le choix entre suprême de poulet, porc grillé, pousses de bambous, salades d'algues, etc... mais le principal reste le plat et c'est pour ça que l'on vient car c'est la spécialité du lieu : Les fameux Ramens à base de poulet, ou de porc mais avec une variété d'accompagnements assez originaux : coquillages, sésame noir, gingembre, citron, aubergines grillées.  C'est très copieux, différent de tout ce que l'on a l'habitude de manger dans les restos japonais de la capitale.

 

 

Côté désert, je vous recommande les glaces au sésame noir, thé vert, yuzu, ça passe très bien après le ramen. On s'en tire pour 25€ boisson comprise mais le dépaysement est garanti. Une très bonne adresse assurément.

 

Kodawari Ramen - 29 rue Mazarine, 75006 Paris
Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 22h et jusqu'à 23h les vendredis et samedis soirs. Pas de réservation possible. 
Tarifs : de 12 à 15€ le ramen, de 2 € à 2,50 € le supplément.

site web : https://www.kodawari-ramen.com

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