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Ultime combat - Arts martiaux d'Asie (Paris 15e - Musée du Quai Branly Jacques Chirac)

Voici l'une des expositions que j'attendais le plus car cela me donnait l'occasion de retourner au musée du Quai Branly que j'aime beaucoup car c'est selon moi avec Jacquemart André et le musée d'Orsay l'un des plus écrins pour accueillir une exposition temporaire comme celle-ci.

 

 

Le pitch : Quelles sont les origines et les particularités des arts martiaux d’Asie ? Avec plus de 300 œuvres anciennes et contemporaines, et au travers d’une galerie de personnages historiques ou de héros de fictions, l’exposition Ultime combat. Arts martiaux d’Asie entend retracer l’histoire des techniques martiales. Un parcours ponctué de références aux arts et cultures populaires, en particulier au cinéma, avec la figure emblématique de Bruce Lee.

 

 

L’exposition débute par la représentation du combat dans les arts hindous et bouddhiques, à la fois en tant qu’image de pouvoir des élites militaires qui les ont patronnés mais, surtout, comme métaphore de la libération et de la connaissance. Le combat est intérieur. L’exploration se poursuit au cœur des écoles martiales d’Asie : si elles puisent dans les connaissances militaires, elles s’inscrivent également dans des systèmes très anciens de représentations du corps, de la nature et du monde. En Chine, les moines Shaolin utilisent ainsi le souffle de la méditation bouddhique pour développer leur force physique et mentale ; les arts martiaux japonais proviennent, eux, des anciennes techniques de guerre des samouraïs imprégnées de bouddhisme zen.

 

 

En se détachant progressivement de leur fonction guerrière, les techniques martiales deviennent plus théoriques et renforcent leurs discours, devenant ce qu’on pourrait appeler aujourd’hui des méthodes de développement physique et spirituel de la personne.

 

  • Musée Quai Branly Jacques Chirac - 37 Quai Jacques Chirac - 75007 Paris. Du 28/09/21au 16/01/22
  • Lieu :   Galerie Jardin
  • Dates :  
    Du mardi 28 septembre 2021 au dimanche 16 janvier 2022
  • Fermeture le lundi
    mardi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche : 10h30-19h00
    jeudi : 10h30-22h00
 
 

 

Cette exposition est très réussie et intéressante d'enseignements sur l'origine des arts martiaux en Asie. De part sa variété d'oeuvres, on ne s'ennuie jamais. En effet, on peut y admirer sculpture, costumes, armes, jeux anciens, dessins et nombreux extraits vidéos de films de toutes origines. L'expo se termine par l'aspect jeux videos et héros de dessins animés avec de nombreuses figurines et robots qui ont bercé l'enfance des plus de 40 ans comme moi.
 
 

 

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Mourir peut attendre (2021 - Cary Joji Fukunaga)

Voici l'un des films que j'attendais le plus cette année car il devait déjà sortir en 2020 et pandémie oblige, il a fait partie de ces films dont la sortie a dû être retardée. Dernier film pour Daniel Craig dans le rôle de l'agent double 0. L'attente en valait-elle la peine ?

 

Le pitch : Dans MOURIR PEUT ATTENDRE, Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d'un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques…

 

 

Je voulais me faire ma propre opinion après les nombreux retours négatifs que j'avais lu ici et là et je dois dire que je partage l'avis de la majorité qui a été plutôt déçue par le film.

 

 

Plusieurs raisons à cela : Le personnage de Léa Seydoux que je ne trouve pas du tout attachant, qui est encore une fois dans la dissimulation, le mensonge, le sentimentalisme trop important chez le personnage de Bond qui a été complètement dénaturé jusque dans ses traits de caractéristiques. Il me manque le Bond qui séduisait toutes les femmes. Bon ici, il ne rencontre qu'une femme (sublime Ana de Armas) à Cuba mais il ne se passera rien car il est amoureux, un comble ! Mee too n'autorise pas tout.

 

 

Le méchant incarné par l'acteur Rami Malek n'est pas à la hauteur et ne fait pas peur du tout. Il y a quelques scènes de poursuites qui sont heureusement réussies mais c'est trop peu pour 2h45 de film. Quand au suspense concernant le successeur de 007, un clin d'oeil est fait pendant le film mais j'espère que cela en restera là et que les producteurs ne creuseront pas ce sillon là.

 

 

La fin du film est réussie et touchante mais le bilan global est bien faible au regard de l'attente suscitée.

 

 

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L'art de perdre (2017 - Alice Zeniter)

Trouvé dans la boîte à livres de mon quartier, j'ai fini il y a quelques semaines ce livre qui avait obtenu le prix Goncourt des lycéens en 2017 et qui m'a entretenu pendant 500 pages que je ne suis pas parvenu à lâcher jusqu'au bout.

 

Le piste : L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?

 

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas été aussi passionné par un roman et celui-ci est bien plus que cela, une saga familiale sur plusieurs générations entre l'Algérie et la France. On en apprends beaucoup sur ces algériens au lourd passé, sur la douleur que représente le fait de ne se sentir chez soi nulle part. La puissance de ce livre est qu'il est transposable à d'autres familles d'immigrés quelque soit leur nationalité.

 

Le poids des traditions familiales, l'intégration dans un pays qui n'est pas le sien et dont on ne parle pas la langue. Cela m'a évidemment rappelé l'histoire de mes parents. Alice Zeniter a un talent d'écriture indéniable et a su capter toute mon attention avec des moments durs contrebalancés par des purs moments de joie. Les personnages sont très attachants et on se surprend à partager leurs émotions et à vivre toutes les étapes marquantes de leur vie avec beaucoup d'intérêt.

 

 

Un Grand livre que je recommande à tous.

 

Je vous laisse un lien vers une interview de l'auteure qui parle très bien de son livre et de ses motivations.

 

 

 

Une interview d'Alice Zeniter à l'occasion de la sortie de son livre L'art de perdre

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Mes envies ciné de novembre 2021

En ce mois de novembre, ce ne sont pas moins de neuf films qui me tentent. Des films tous très différents les uns des autres. Des films qui permettent de découvrir ou d'appréhender d'autres mondes, d'autres cultures : L'Iran, la Tunisie, la Colombie, Londres, l'Oregon, le Québec, la France, un beau tour du monde en perspective.

 

Last night in Soho (d'Edgar Wright avec Thomasin Mc Kenzie, Ana Taylor-Joy - 1h57) : LAST NIGHT IN SOHO met en scène l’histoire d’une jeune femme passionnée de mode et de design qui parvient mystérieusement à retourner dans les années 60 où elle rencontre son idole, une éblouissante jeune star montante. Mais le Londres des années 60 n’est pas ce qu’il parait, et le temps semble se désagréger entrainant de sombres répercussions...sorti depuis le 27/10.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce le pitch est original et que le film est un mélange de fantastique et de thriller, ce qui n'est pas pour me déplaire.

 

The French dispatch (de Wes Anderson avec Timothée Chalamet, Léa Seydoux, Bill Murray - 1h48) :  Howitzer Jr., le fondateur d’un grand magazine clone du New Yorker vient de casser sa pipe. Pour lui rendre hommage, sa rédaction d’expats pieds nickelés, basée dans la petite ville fictive d’Ennui-sur-Blasé en France, lui a concocté un ultime numéro composé des meilleurs articles. Enterrement de la presse en grande pompe et salut d’adieu au journalisme old school, The French Dispatch, tourné en grande partie à Angoulême, est un hommage bédéphile et cinéphile aux revues d’antan et au cinéma français (clins d’oeil à Tati, Godard, Clouzot et Audiard). Un rêve démesuré de collectionneur fétichiste, minutieux jusqu’à la folie...sorti depuis le 27/10.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que Wes Anderson a un univers haut en couleurs, des acteurs prestigieux au service d'histoires originales et barrées. Hommage à la France et au cinéma, ça donne bien envie.

 

Pig (de Michael Sarnoski avec Nicolas Cage, Alex Wolff et Cassandra Violet - 1h31) : Un chasseur de truffes vit en ermite dans la nature sauvage de l’Oregon, quand l’enlèvement de sa truie truffière le pousse à retourner vers la civilisation à Portland où il devra faire face aux démons de son passé...sorti depuis le 27/10.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que dans ce film on retrouve le Nicolas Cage talentueux aperçu dans "Joe" il y a quelques années. Parce que le film montre l'opposition de deux mondes.

 

Le pardon (de Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha avec Maryam Moghadam, Ali Reza Sani Far et Pourra Rahimi - 1h45) : Iran, de nos jours. La vie de Mina est bouleversée lorsque son mari est condamné à mort. Elle se retrouve seule, avec leur fille à élever. Un an plus tard, elle est convoquée par les autorités qui lui apprennent qu'il était innocent. Alors que sa vie est à nouveau ébranlée, un homme mystérieux vient frapper à sa porte. Il prétend être un ami du défunt et avoir une dette envers lui...sorti depuis le 27/10.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que dernièrement le cinéma iranien a produit de grands films et que celui-ci me rappelle le cinéma d'Asghar Farhadi que j'aime beaucoup.

 

Burning Casablanca (d'Ismaël El Iraki avec Khansa Batma, Ahmed Hammoud et Said Bey - 2h) : Rock star déchue, Larsen Snake revient dans sa Casablanca natale où il fait la rencontre explosive de Rajae, une fille de la rue à la voix d’or. Ils écument les nuits de la ville et tombent éperdument amoureux. Mais leur passion est vite rattrapée par leur passé, et le couple sauvage prend la route du désert pour échapper à ses démons...sorti depuis le 03/11.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'ai l'impression qu'on a là un "Sailor et Lula" tunisien et que les images de la bande annonce me tentent beaucoup.

 

Aline (de et avec Valérie Lemercier, Sylvain Marcel et Danielle Fichaud - 2h06) : Québec, fin des années 60, Sylvette et Anglomard accueillent leur 14ème enfant : Aline. Dans la famille Dieu, la musique est reine et quand Aline grandit on lui découvre un don, elle a une voix en or. Lorsqu’il entend cette voix, le producteur de musique Guy-Claude n’a plus qu’une idée en tête… faire d’Aline la plus grande chanteuse au monde. Epaulée par sa famille et guidée par l’expérience puis l’amour naissant de Guy-Claude, ils vont ensemble écrire les pages d’un destin hors du commun...sortie prévue le 10/11.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce qu'on a tous reconnu qu'il s'agissait de l'histoire de Céline Dion et que j'aime les bio pics et que j'aime Céline Dion.

 

Memoria (d'Apichatpong Weerasethakul avec Tilda Swinton, Elkin Diaz et Jeanne Balibar - 2h16) : Tout commence ici par un boum, un bruit mystérieux que Jessica entend dans sa tête au réveil, et que les médecins peinent à identifier. Elle en recherche patiemment l’origine...sortie prévue le 17/11.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que ce film est une pure expérience sensorielle de cinéma.

 

 

 

Oranges sanguines (de Jean-Christophe Meurisse avec Alexandre Steiger, Christophe Paou et Lilith Grasmug - 1h42) : Au même moment en France, un couple de retraités surendettés tente de remporter un concours de rock, un ministre est soupçonné de fraude fiscale, une jeune adolescente rencontre un détraqué sexuel. Une longue nuit va commencer. Les chiens sont lâchés...sortie prévue le 17/11.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'ai envie de rire en étant surpris.

 

House of Gucci (de Ridley Scott avec Adam Driver, Lady Gaga et Jared Leto ) : Le film HOUSE OF GUCCI est basé sur l’histoire vraie de l’empire familial qui se cache derrière la célèbre marque de luxe italienne. Sur plus de trois décennies de passions, trahisons, décadence, vengeance et finalement meurtre, le film met en scène ce que signifie un nom, ce qu’il vaut et jusqu’où une famille peut aller pour reprendre le contrôle.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'aime beaucoup les sagas familiales pas comme les autres et pour revoir Lady Gaga en tant qu'actrice après sa belle performance dans A star is Born.

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Dune (2021 - Denis Villeneuve)

Dune était sans doute le film que j'attendais le plus en cette année cinéma post-covid. La déception de l'adaptation de David Lynch charcutée par son producteur Dino de Laurentiis en 1984 et la grande attente due au fait que le talentueux Denis Villeneuve s'attaque au projet faisaient que j'étais impatient de voir le film. Alors qu'en est-il ?

 

 

Le pitch : L'histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s'il veut préserver l'avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l'univers – la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l'humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre.

 

 

Cela fait désormais environ 3 semaines que j'ai visionné le film de Denis Villeneuve et je suis toujours hanté par les images sublimes du film, la grandiosité de l'oeuvre, le gigantisme des scènes, la musique entêtante, l'univers si riche du roman de Frank Herbert que le réalisateur canadien a su si bien transposer à l'écran.

 

 

Il n'est pas étonnant que Georges Lucas ait été inspiré par le cycle de Dune pour son space opéra galactique car tout y est : complots politiques, esprit de conquête, la lutte du bien et du mal, l'élu promis à un grand destin, ordres de combattants. Les décors sont somptueux, les engins volants impressionnants, les costumes magnifiques. Les acteurs sont excellents, tout particulièrement Oscar Isaac et Rebecca Ferguson qui jouent les parents du héros. Jason Momoa en Duncan Idaho joue un personnage faisant beaucoup penser à Han Solo dans Star Wars. Quand à Timothée Chalamet qui incarne Paul Atréides, incarne très bien la jeunesse du personnage et une part d'insouciance. La deuxième partie du film qui devrait sortir d'ici à deux ans nous réserve probablement de grands moments de bravoure du personnage ainsi que celui de Zendaya qui incarne Chani.

 

 

Le film est une vraie réussite selon moi et est extrêmement beau. Il nous faut voir l'ensemble de l'oeuvre pour juger mais je pense que Denis Villeneuve a réussi là ce que Peter Jackson a réussi avec Le Seigneur des Anneaux : Adapter une oeuvre que l'on pensait inadaptable.

 

 

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