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Café A (Paris 10e)

En cette période estivale, je tenais à partager avec vous une très belle adresse que j'ai découverte il y a 10 jours tout près de la gare de l'est à Paris. Il s'agit d'un café restaurant qui se trouve dans un ancien couvent (les Recollets) sous un cloître qui abrite également la maison de l'architecture et des résidences d'artistes.

 

Espaces intérieurs et beau jardin extérieurs permettent de s'isoler du brouhaha parisien pendant quelques heures. Les assiettes sont simples, copieuses et en même temps équilibrées. En effet, vous y trouverez des courgettes farcies, du ceviche de cabillaud, des oeufs pochés, du poulet, des poke bowls variés et des charcuteries et fromages italiens.

 

 

Pour les desserts vous aurez le choix entre du carreau cake, du kouglof rhum raisins, pancakes aux fruits rouges avec une chantilly maison ou un açaï bowl aux fruits et muesli vraiment délicieux.

 

 

Je vous parle ici du menu du midi car cela varie le soir.

 

 

Je vous laisse apprécier les quelques photos que j'ai prises ce samedi là.

 

 

 

Café A

48 rue du faubourg saint martin

75010 Paris

Réservation du midi: 09 81 29 83 38

Réservation du soir: 07 71 61 10 38

 

HEURES D'OUVERTURE:

Lundi - Dimanche : 10h00 - 02h00

Fermeture terrasse 23h

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Made in China (2019 - Julien Abraham)

Les films qui traitent des communautés tombent souvent dans le piège des clichés à outrance. Même s'il n'échappe pas complètement à cela, "Made in China" met en avant une communauté qui est très (trop) peu représentée dans les médias.

 

 

 

 

 

 

 

L'histoire : François, jeune trentenaire d’origine asiatique, n’a pas remis les pieds dans sa famille depuis 10 ans après une violente dispute avec son père Meng. Depuis, il essaie toujours d’éviter les questions sur ses origines, jusqu’à mentir en faisant croire qu’il a été adopté. Mais lorsqu’il apprend qu’il va être père, il réalise qu’il va devoir renouer avec son passé et ses origines. Poussé par sa compagne Sophie, il se décide à reprendre contact avec les siens et retourne dans son XIIIème arrondissement natal pour leur annoncer la bonne nouvelle, accompagné de son meilleur ami Bruno. François est accueilli à bras ouverts par sa famille, à l’exception de son père et de son jeune frère. Le retour dans sa communauté ne va pas être si simple…

 

 

Ce film est l'aboutissement d'un projet que l'acteur Frédéric Chau a depuis longtemps car le personnage de François c'est beaucoup lui. Le film est selon moi réussi car il parvient à être drôle et très émouvant à la fois. On y apprends qu'il n'est pas simple d'allier tradition familiale et vie à "l'occidentale". Le poids social que les parents font peser sur leurs enfants dès leur plus jeune âge, conditionne pour la plupart leur avenir, à moins d'entrer en conflit avec ses parents comme dans le cas du héros.

 

 

Tourné dans le 13e arrondissement de Paris, certains reconnaîtront des endroits bien connus tel ce célèbre supermarché à l'enseigne jaune ou quelques restaurants. L'immersion est totale et même si les comédiens ne sont pas extraordinaires, leur sincérité contribue énormément à rendre crédibles la plupart des situations.

 

 

Un film agréable et qui a le mérite de mettre en lumière la communauté asiatique qui le mérite bien.

 

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Mon PEL 2019

9 éditions déjà au compteur, 16000 visiteurs cette année, un temps magnifique, des bénévoles toujours au top et des jeux, des jeux et encore des jeux pour le plus grand plaisir de tous les joueurs.Petit résumé des jeux joués, pour la plupart des découvertes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Abyss Conspiracy pour 2 à 4 joueurs de Bruno Cathala et Charles Chevalier (Editions Bombyx) : J'ai pu joué à ce jeu de cartes dans l'univers d'Abyss le jeu de plateau. Charles Chevalier était là pour nous expliquer les règles assez simples pour un jeu de collection et d'optimisation de cartes avec des choix à faire et différentes manières de scorer. Cela m'a beaucoup plu. Le jeu sort en novembre prochain pour le salon d'Essen, j'ai hâte.

 

 

Ishtar Les jardins de Babylone pour 2 à 4 joueurs de Bruno Cathla et Evan Singh (Editions Iello) : Le prochain gros jeu de Bruno Cathala à sortir début octobre prochain. Five Tribes revisitait la mécanique de l'Awalé, ici c'est le Go qui est remis au goût du jour. Le matériel est magnifique, l'intéraction entre joueurs omniprésente, jeu de gestion, développement avec beaucoup d'optimisation. Sans nul doute, une futur succès de Maître Bruno.

 

 

Super cats pour 3 à 6 joueurs de Ludovic Maublanc, Antoine Bauza, Nicolas Oury, Corentin Lebrat et Théo Rivière (Editions Grrre Games) : Le jeu léger et fun du moment. Dès que j'y ai joué, je savais que ce jeu allait plaire à un large public et c'est le cas. Déjà le pitch : Nous incarnons une bande chats que nous avons améliorer pour aller affronter un robot chien qui menace de détruire l'usine de croquettes. Lors de la première manche, chaque joueur va essayer de faire de son groupe de chat, un groupe de super cats. Le premier joueur à y parvenir affrontera tous les autres joueurs qui incarneront le robot chien lors de la 2e manche. La mécanique de jeu est basée sur une sorte de chifoumi. ça dure 10 mn, parfait comme jeu d'ambiance.

 

Misty pour 2 à 4 joueurs de Florian Fay (Editions Helvetiq) : Une jeu de plus dans cette gamme qui a vu de bons jeux tels que Forest, Bandidos, Hippy ou encore Kariba pour n'en citer que quelques uns. Ici nous devons drafter des cartes pour constituer une vitre de 12 carreaux représentant des dessins faits sur une vitre embuée. Une fois toutes les cartes posées, celles-ci s'animent (des symboles de flèches figurent au bas de certaines cartes), ce qui peut avoir pour conséquence de faire sortir des cartes du cadre de jeu, que des cartes se recouvrent, donc s'annulent. Au final, un comptage a lieu en fonction des cartes restantes. Un jeu de café très sympathique.

 

Yōkai pour 2 à 4 joueurs de Julien Griffon (Editions Bankiiiz) : Une belle surprise que ce memory coopératif sans communication orale. 4 familles d'esprits japonais à rassembler entre eux en consultant des cartes, en en déplaçant certaines, en donnant des indices aux autres joueurs. Les premières parties ne sont pas évidentes du tout mais le jeu représente un beau challenge à relever. Les illustrations sont très belles et l'illustratrice Christine Alcouffe que j'ai pu rencontrer très sympa.

 

 

Narabi pour 3 à 5 joueurs de Daniel Fehr (Editions Lifestyle boardgames) : Encore un jeu coopératif avec de la non communication dedans. Ce jeu inspiré des pierres des jardins japonais est constitué de 15 cartes numérotées et 15 autres cartes condition. Au début du jeu on associera de manière totalement aléatoire une carte pierre et une carte condition que l'on mettra dans une pochette transparente (sleeve). Chaque joueur récupère 3 cartes qu'il place devant lui. Le but du jeu est de remettre les cartes dans le bon ordre (sens horaire ou anti-horaire au choix). A son tour de jeu, un joueur doit échanger une de ses cartes avec celle d'un autre joueur tout en respectant les conditions indiquées au dos des cartes. Le défi est intéressant.

 

 

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Parasite (2019 - Bong Joon Ho)

Dernière palme d'or du festival de Cannes, le nouveau film du coréen Bong Joon Ho a fait sensation sur la croisette et fait beaucoup parler de lui et après l'avoir vu, je dois dire que je ne suis pas étonné.

 

L'histoire : Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne...

 

 

Il y a bien longtemps qu'une palme d'or n'avait pas rencontré un tel succès public, à tel point que le distributeur est en train de préparer une VF du film qui sera prête début août pour que le film soit encore plus visible et engendre encore plus de bénéfices évidemment.

 

 

Ici encore, le cinéaste coréen parle de lutte des classes comme il l'avait fait avec l'adaptation de la BD Snowpiercer, le transperce-neige mais il le fait sans manichéisme facile car si la famille pauvre n'a aucune morale, la famille riche n'est pas exempt de tout reproche et est loin de l'image idyllique apparente.

 

 

Le film est drôle, violent, satyrique à souhaite et surprends beaucoup. Tous les ingrédients qui personnellement m'ont fait passer un bon moment et font que j'apprécie beaucoup cet auteur.

 

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