Belle (2021 - Mamoru Hosoda)

Belle est donc le premier film vu au ciné cette année et je dois dire que j'étais impatient de retrouver l'auteur de films aussi marquants que La traversée du temps, Summer Wars, Les enfants loups, Le garçon et la bête ou plus près de nous, Miraï ma petite soeur qui est une petite merveille.

Le pitch : Dans la vie réelle, Suzu est une adolescente complexée, coincée dans sa petite ville de montagne avec son père. Mais dans le monde virtuel de U, Suzu devient Belle, une icône musicale suivie par plus de 5 milliards de followers. Une double vie difficile pour la timide Suzu, qui va prendre une envolée inattendue lorsque Belle rencontre la Bête, une créature aussi fascinante qu’effrayante. S’engage alors un chassé-croisé virtuel entre Belle et la Bête, au terme duquel Suzu va découvrir qui elle est.

Encore une fois la magie d'Hosoda a opéré et a réussi à me toucher par la beauté de ses images toujours chatoyantes et spectaculaires passant du monde réel avec de magnifiques paysages au monde virtuel de U qui déborde d'inventivité et de détails foisonnants.

On retrouve beaucoup d'éléments nous rappelant La belle et la bête dont Belle est une libre adaptation. En effet, Belle, la Bête, Gaston, le château, les villageois et les serviteurs de la bête également, tout cela transposé à notre époque.

Sous ses airs de film traitant de l'adolescence, le film aborde des sujets universels tels que le deuil, le harcèlement scolaire, la maltraitante et l'acceptation de soi. Encore une réussite pour celui que je considère comme le meilleur réalisateur d'animation en activité.