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Prisoners (2013 - Denis Villeneuve)

Prisoners (2013 - Denis Villeneuve)

Le 2e film du français Denis Villeneuve était annoncé comme le sommet de cette fin d'année cinématographique. L'attente était telle, que j'en attendais beaucoup, trop peut être.

L'histoire : Dans la banlieue de Boston, deux fillettes de 6 ans, Anna et Joy, ont disparu. Le détective Loki privilégie la thèse du kidnapping suite au témoignage de Keller, le père d’Anna. Le suspect numéro 1 est rapidement arrêté mais est relâché quelques jours plus tard faute de preuve, entrainant la fureur de Keller. Aveuglé par sa douleur, le père dévasté se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants disparus. De son côté, Loki essaie de trouver des indices pour arrêter le coupable avant que Keller ne commette l’irréparable… Les jours passent et les chances de retrouver les fillettes s’amenuisent.

L'affiche faisait référence à des accroches comparant ce film au silence des agneaux et à Seven, ce qui allié à la présence de Hugh Jackman me faisait saliver d'avance mais ce ne fut pas le cas. Dans les deux films pré-cités, il s'agit également d'investigations policières mais autrement plus réussies que dans ce film de 2013. Et alors que dans Seven et le silence des agneaux, tous les acteurs étaient au top, dans celui-ci, seul Hugh Jackman est à la hauteur car Jake Gylllenhaal m'a toujours semblé quelqu'un d'inexpressif.

Ce qu'a parfaitement réussi le réalisateur et de créer un climat malsain et pesant pour le spectateur et je pense que la sensation de longueur et langueur ressentie est totalement voulue par Denis Villeneuve. Il s'agit d'un film éprouvant car certaines scènes sont assez violentes dans le propos et la morale du héros plus que douteuse.

Bref, je suis resté sur ma fin de par la façon dont l'intrigue est menée et le final peu crédible par moments. Une déception donc.

Hugh Jackman, le seul acteur à la hauteur du casting

Hugh Jackman, le seul acteur à la hauteur du casting

Paul Dano et Jake Gyllenhaal

Paul Dano et Jake Gyllenhaal

La bande annonce de Prisoners de Denis Villeneuve

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Jaipur de Sébastien Pauchon (2009 - Editions Gameworks)

Jaipur de Sébastien Pauchon (2009 - Editions Gameworks)

De Sébastien Pauchon, je vous ai parlé de Jamaica, un magnifique jeu de course de pirates. Plus près de nous cet auteur nous a offert un très bon jeu de cartes pour 2 joueurs à partir de 10 ans et pour des parties d'environ 20mn.

Jaipur est la capitale du Rajastan et dans ce jeux chaque joueur incarne un marchand très puissant de la ville. Seul celui qui aura gagné les deux sceaux d'excellence pourra devenir le fournisseur officiel du Maharadja.

Le principe du jeu - La partie se déroule en plusieurs manches. A la fin de chaque manche, le vainqueur gagne une médaille Maharadja. Le premier joueur qui gagne possède deux médailles de Maharadja gagne le partie.

Le tour de jeu est d'une grande simplicité. A son tour de jeu, le joueur peut soit acheter soit vendre.

Pour acheter, le joueur peut soit:

  • Prendre toutes les cartes chameaux du marché, gratuitement.
  • Prendre une et une seule carte marchandise du marché, gratuitement.
  • Prendre plusieurs cartes marchandises du marché, en échange d'autres marchandises et/ou de chameaux de son jeu.

Dans les deux premiers cas, le joueur doit regarnir le marché en piochant de nouvelles cartes. Il prend donc le risque d'offrir de belles opportunités à son adversaire.

On voit que les chameaux ont un grand intérêt pour faciliter le troc, puisqu'ils se piochent gratuitement et s'échangent contre les marchandises de son choix.

Pour vendre, le joueur défausse simplement une ou plusieurs cartes d'un type de marchandise. Il reçoit autant de jetons de récompense de cette marchandise. Et éventuellement un jeton bonus supplémentaire s'il vent au moins 3 marchandises.

L'astuce, c'est qu'il y a un nombre limité de jetons de récompense par marchandise, et que leur valeur va en décroissant. C'est dire que les manches sont tendues et rapides, et les choix tactiques nombreux.

Ce jeu est magnifique, les cartes superbement illustrées et les jetons de couleur donnent vraiment envie de jouer. Facilement transportable, il s'agit là de l'un des meilleurs jeux pour deux joueurs auquel il m'ai été donné de jouer.

Ci-dessous une photo du jeu et une video expliquant les règles.

Pour l'achat de vos jeux de société, je vous recommande de les acheter sur le site http://www.ludifolie.com qui propose des prix défiant toute concurrence car en dessous des prix du marché. Son responsable, Eric est très professionnel et offre des remises de 5% lorsque vous venez retirer votre commande sur place, du côté de Vincennes.

Jaipur est proposé au prix de 17,89€ ou 17€ sur place

Les règles du jeu en video

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Sorties ciné de novembre 2013

Sorties ciné de novembre 2013

Seuls 3 films attirent mon attention en ce mois de novembre mais ils signent le retour de grands noms de la réalisation US.

Indide Llewyn Davis (de Joel & Ethan Coe avec O.Isaac, C.Mulligan et J.Goodman - 1h45) : Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot. Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu'à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman, avant de retourner là d'où il vient...Sorti depuis le 06/11/2013.

Mon avis : Le retour des frères les plus talentueux du cinéma actuel avec la description d'une époque et le destin de ce musicien très bien interprété par Oscar Isaac dont on se souviens de son rôle dans le dernier film d'Amenabar, Agora.

Cartel (de Ridley Scott avec M.Fassbender, B.Pitt, P.Cruz, C.Diaz et J.Bardem - 1h57) : La descente aux enfers d’un avocat pénal, attiré par l’excitation, le danger et l’argent facile du trafic de drogues à la frontière américano-mexicaine. Il découvre qu’une décision trop vite prise peut le faire plonger dans une spirale infernale, aux conséquences fatales...Sortie prévue le 13/11/2013

Mon avis : Si les 4 derniers films de Sir Scott n'ont indéniablement pas tenu leurs promesses, celui-ci devrait confirmer le grand retour de l'auteur d'Alien, Blade runner et Gladiator. De plus, le casting est vraiment impressionnant et dernier argument de poids, il s'agit de l'adaptation d'un livre de Cormac Mc Carthy (No country for old men, La route).

The immigrant (de James Gray avec J.Phoenix, M.Cotillard et J.renner - 1h57) : 1921. Ewa et sa sœur Magda quittent leur Pologne natale pour la terre promise, New York. Arrivées à Ellis Island, Magda, atteinte de tuberculose, est placée en quarantaine. Ewa, seule et désemparée, tombe dans les filets de Bruno, un souteneur sans scrupules. Pour sauver sa sœur, elle est prête à tous les sacrifices et se livre, résignée, à la prostitution. L’arrivée d’Orlando, illusionniste et cousin de Bruno, lui redonne confiance et l'espoir de jours meilleurs. Mais c'est sans compter sur la jalousie de Bruno...Sortie prévue le 27/11

Mon avis : James Gray fait partie des ces réalisateurs qui tournent peu mais tournent bien. Ses films sont excellents et cela faisait 5 ans maintenant que nous n'avions rien à nous mettre sous la dent, depuis Two lovers. Alors ça ajouté au fait que Joaquin Phoenix soit à l'affiche, ce sont pour moi des raisons suffisantes pour aller en salle voir le film.

Inside Llewyn Davis de Joel & Ethan Coen

Cartel de Ridley Scott

The immigrant de James Gray

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La ferme Saint Jacques (Châtellerault)

La ferme Saint Jacques (Châtellerault)

Dans le département de la Vienne et la région Poitou Charentes se trouve la ville de Châtellerault. Il m'arrive d'y aller pour raison professionnelle et ce jeudi dernier, j'y ai découvert un restaurant qui mérite le détour. Son nom ? La ferme Saint Jacques tire son nom du quartier Saint Jacques qui se trouve être sur le chemin de Compostelle.

Ce qui frappe en 1er lieu est la beauté de la salle qui nous transporte dans un décors rustique de ferme. Les murs sont en pierre, le mobilier est en bois et les divers objets parsemés dans l'établissement constituent les témoins d'une autre époque et soulignent l'authenticité de l'endroit et de la cuisine qui y est servie.

C'est de la cuisine traditionnelle française très bien présentée et succulente. Je ne peux parler que de ce que j'ai goûté mais le reste des plats que j'ai pu apercevoir étaient d'une très bonne tenue. Les prix sont plutôt élevés avec des plats allant de 25 à 35 euros mais à l'heure du déjeûner, la ferme propose un menu à 18 euros de très belle facture.

Pour ma part mon choix s'est porté sur une formule plat-dessert avec pavé de contre filet avec sa sauce béarnaise accompagné d'une purée de carottes et pommes sautées. La cuisson était parfaite et les différentes saveurs très bien restituées. Le clou du repas est dans le dessert : du pain perdu avec sa glace à la pistache et sauce caramel qui fut un pur délice (je vous laisse apprécier la photo ci-dessous).

Si vous passez dans cette région et faites un arrêt à Châtellerault, n'hésitez pas à faire une halte dans cet établissement vraiment de qualité, vous ne le regretterez pas.

La ferme Saint Jacques / 15, avenue Kennedy - 86100 Châtellerault

Tel : 05.49.21.01.77

Un aperçu de la salle

Un aperçu de la salle

La déco est soignée et nous transporte au coeur d'une ferme

La déco est soignée et nous transporte au coeur d'une ferme

Le menu du midi, un excellent rapport Qualité/prix

Le menu du midi, un excellent rapport Qualité/prix

Pain perdu avec sa glace à la pistache et sa sauce caramel : un pur délice

Pain perdu avec sa glace à la pistache et sa sauce caramel : un pur délice

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