Le mois de septembre est aussi le démarrage de la nouvelle saison des expositions parisiennes 2013-2014 qui je l'espère sera d'une aussi bonne qualité que celle que nous venons de vivre avec les expos d'Hopper, Dali et "L'ange du Bizarre".
La nouvelle saison démarre plutôt bien puisque le week end dernier je suis allé voir "Désirs et volupté à l'époque victorienne" une magnifique expo peinture qui m'a permit de faire d'une pierre deux coups : Découvrir le très beau musée Jacquemart-André et voir cette expo qui je suis sûr, sera une réussite car elle est en tous points magnifique.
Quelques mots sur le musée, aménagé dans un hôtel particulier datant du XIXe siècle et qui appartenait à un couple de bourgeois amateurs d'art et de voyage. Il est possible de visiter les salons et les appartements où se trouvent de magnifiques oeuvres et objets achetés durant leur voyage. Mention spécial au jardin d'hiver et son escalier monumental qui mérite vraiment le coup d'oeil.
L'expo permet de découvrir des artistes britanniques tels que Lawrence Alma-Tadema, Frederic Leighton, Albert Joseph Moore, John Williams Waterhouse qui étaient les porte drapeaux de la peinture anglaise au XIXe siècle. Les oeuvres présentées sont issues d'une collection privée de Perez simon et sont des témoignages d'une époque révolue. Celle d'une Angleterre sous le règne de la Reine Victoria et 1ère puissance mondiale, puritaine et chaste. C'est pendant cette période entre 1830 et 1920 que des peintres ont célébré la beauté féminine, à travers le nu des corps, les poses lascives, la passion, le désir et la volupté.
Les oeuvres sont très colorées et d'une beauté absolues. Un conseil, allez y sans hésiter car je suis prêt à parier que cette expo va attirer énormément de monde et cela sera largement mérité.
Exposition "Désirs et volupté à l'époque victorienne" du 13 septembre au 20 janvier
Musée Jacquemart-André, 158 boulevard Haussmann (Paris 8e)
"Les roses d'Héliogabale" (1888) de Lawrence Alma-Tadema, derrière la beauté apparente se cache une scène d'une grande cruauté.
"Le quatuor" (1868) d'Albert Joseph Moore, une de mes toiles préférées car elle déborde de sensualité