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Expo Dali (Centre Pompidou - Paris)

Expo Dali (Centre Pompidou - Paris)

Deuxième grande exposition parisienne après la merveille que fut celle d' Hopper, l'expo Dali s'achève aujourd'hui après 4 mois de présence au 6e étage du centre George Pompidou et plus de 800 000 visiteurs. Depuis vendredi l'expo a été ouverte sans interruption, preuve de son succès amplement mérité au vu de la richesse des 200 oeuvres exposées.

Salvador Dali (1904-1989) a été un génie du surréalisme et si l'on se souvient de lui pour ses peintures, il a exprimé sa créativité dans le cinéma, la publicité, la poésie, le design, il s'est intéressé à la science et à l'atome. En effet l'auteur de "La persistance de la mémoire" a fréquenté des artistes tels que l'écrivain Gabriel Garcia Lorca et les cinéastes Luis Buñuel (Un chien andalou et l'âge d'or sont des perles du surréalisme), Alfred Hitchcock et Walt Disney.

L'expo fait la part belle à ses peintures les plus célèbres, ses croquis, certains objets qu'il a créé et parmi lesquels on peut citer la veste peppermint, le téléphone homard ou bien encore le canapé bouche (présent dans une salle du musée, les plus patients pouvaient se prendre en photo.

Les obsessions de Dali sont présentes dans la plupart de ces oeuvres : sexe, religion, le cheval, et bien évidemment sa muse Gala qu'il épouse en 1934 et qu'il représentera dans plusieurs de ces tableaux. Dali s'est intéressé et a réinterprété des oeuvres du passé telles que "L'angélus" de Millet, "La dentellière" de Vermeer ou bien "Le narcisse" de Caravage.

Des 3 expos faites dernièrement, celle-ci a été la plus éprouvante de toutes, la faute à l'organisation qui n'était pas à la hauteur d'une telle exposition. En effet, il nous a fallut attendre environ 1h30 avant de pénétrer dans la 1ère salle et ceci même muni de billets. Résultat : arrivés à 10h30, nous sommes sortis à 14h30, les jambes et le dos en compote. Une meilleur régulation du flux aurait été apprécié. Malgré cela, cette exposition a valut le détour pour tout admirateur du Maître.

La persistance de la mémoire ou les fameuses montres molles de Dali

La persistance de la mémoire ou les fameuses montres molles de Dali

Réinterprétation de "L'Angelus" de Millet par le Maître catalan

Réinterprétation de "L'Angelus" de Millet par le Maître catalan

"Nu du crâne" composition originale de Dali

"Nu du crâne" composition originale de Dali

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Möbius (2013 - Eric Rochant)

Möbius (2013 - Eric Rochant)

Déception est le mot le plus juste pour parler du retour d'Eric Rochant au cinéma.

L'histoire : Grégory Lioubov, un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d’un puissant homme d’affaires. Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice, une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute.

Vu il y a pile une semaine, j'ai été déçu par ce film qui promettait une belle intrigue d'espionnage mêlant finance et mafia russe avec infiltration et liaison amoureuse. Le film prend le parti pris de se focaliser sur l'histoire d'amour entre Dujardin et Cécile de France. Alors disons le tout de suite : Les deux acteurs sont beaux et magnifiquement filmés, les scènes d'amour sont très sensuelles et filmées à fleur de peau.

En revanche, pour ce qui est de l'intrigue d'espionnage, il y a beaucoup d'incohérence et elle n'est pas suffisamment fouillée à mon goût. Le film est très lent et il ne se passe pas grand chose.

Une vrai déception....

Dujardin et Cécile de France dans l'une des nombreuses scènes sensuelles du film.

Dujardin et Cécile de France dans l'une des nombreuses scènes sensuelles du film.

La bande annonce de Möbius d'Eric Rochant

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Walk Off The Earth : R.E.V.O

Walk Off The Earth : R.E.V.O

Voici ma dernière découverte et mon dernier coup de coeur musical par la même occasion. Walk Off The Earth est un groupe canadien de rock indé fondé en 2006 et constitué de 5 membres qui ne se prennent pas du tout au sérieux à l'image des nombreuses vidéos qui circulent d'eux sur le web.

Ils se sont en effet fait connaitre via les reprises de tubes internationaux tels que "Someone like you" d'Adèle, "Somebody that I use to know" de Gotye ou "The edge of glory" de Lady Gaga. Leur particularité est l'utilisation d'instruments peu communs tel que le ukulélé et le thérémine (un instrument électronique très ancien, commandé à distance). Mis à part le percussionniste, tous les autres membres chantent en solo ou ensemble et je dois dire que ça chante très bien.

Ils ont à ce jour edité deux albums, le premier en 2007 "Smooth like stone on a beach" et tout récemment "R.E.V.O" où l'on retrouve la reprise de GOTYE.

Leurs compositions originales sont vraiment de bonne factures et bourrées d'énergie communicative. Leur prochain concert à Paris le 02 avril au Bataclan est déjà complet, dommage !

Je vous laisse quelques vidéos qui vous permettront d'apprécier leur talent.

"Somebody that i used to know" la reprise de Gotye qui a créé le buzz avec près de 150 millions de vues sur Youtube

"Someone like you" reprise d'Adèle au piano et au ukulélé

"The edge of glory" reprise du tube de Lady Gaga

"Gang of rhythm" compo originale extrait de leur dernier album "R.E.V.O"

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Sorties ciné de mars 2013

Sorties ciné de mars 2013

Le retour de deux grands réalisateurs que j'aime particulièrement marquent mon mois de mars au cinéma, et qui sait, peut être le votre également ?

A la merveille (de Terrence Malick avec O.Kurylenko, Bardem - 1h52) : Même s’ils se sont connus sur le tard, la passion qu’ont vécue Neil et Marina à la Merveille - Le Mont-Saint-Michel - efface les années perdues. Neil est certain d’avoir trouvé la femme de sa vie. Belle, pleine d’humour, originaire d’Ukraine, Marina est divorcée et mère d’une fillette de 10 ans, Tatiana. Désormais, le couple est installé dans l’Oklahoma. Leur relation s’est fragilisée : Marina se sent piégée. Dans cette petite communauté américaine, elle cherche conseil auprès d’un autre expatrié, un prêtre catholique nommé Quintana. L’homme a ses propres problèmes : il doute de sa vocation…Marina décide de retourner en France avec sa fille. Neil se console avec Jane, une ancienne amie à laquelle il s’attache de plus en plus. Lorsqu’il apprend que rien ne va plus pour Marina, il se retrouve écartelé entre les deux femmes de sa vie. Le père Quintana continue à lutter pour retrouver la foi. Face à deux formes d’amour bien différentes, les deux hommes sont confrontés aux mêmes questions...Sorti depuis le 06/03/2013.

Mon avis : Terrence Malick fait partie des ces réalisateurs qui privilégient la qualité plutôt que la quantité. En effet "A la merveille" n'est que son 6e film en 40 ans de carrière mais il s'agit d'un des rares réalisateurs à mes yeux qui ont une filmographie sans faute. Les amateurs se souviennent peut être de "La ligne rouge", "The tree of life" ou bien "La ballade sauvage". L'ingrédient commun à tous ses films est la beauté des images, qui dégagent une grande poésie. Ici, la bande annonce est l'une des plus belles vues récemment.

Le monde fantastique d'Oz (de Sam Raimi avec J.Franco, M.Kunis, R.Weisz - 2h07) : Lorsque Oscar Diggs, un petit magicien de cirque sans envergure à la moralité douteuse, est emporté à bord de sa montgolfière depuis le Kansas poussiéreux jusqu’à l’extravagant Pays d’Oz, il y voit la chance de sa vie. Tout semble tellement possible dans cet endroit stupéfiant composé de paysages luxuriants, de peuples étonnants et de créatures singulières ! Même la fortune et la gloire ! Celles-ci semblent d’autant plus simples à acquérir qu’il peut facilement se faire passer pour le grand magicien dont tout le monde espère la venue. Seules trois sorcières, Théodora, Evanora et Glinda semblent réellement douter de ses compétences…Grâce à ses talents d’illusionniste, à son ingéniosité et à une touche de sorcellerie, Oscar va très vite se retrouver impliqué malgré lui dans les problèmes qu’affrontent Oz et ses habitants. Qui sait désormais si un destin hors du commun ne l’attend pas au bout de la route ? Sorti depuis le 13/03/2013.

Mon avis : Mon film pop corn du mois de mars qui peut se voir avec la famille. Les décors et les couleurs sont magnifiques, le sujet divertissant. Il s'agit d'un préquel du "Magicien d'Oz", le conte pour enfant adapté au cinéma par Victor Fleming en 1939. A la réalisation c'est Sam Raimi le réalisateur de la trilogie Spiderman avec Tobey Maguire.

The place beyond the pines (de Derek Cianfrance aver Ryan Gosling, Eva Mendes, Bradley Cooper, Ray Liotta - 2h20) : Cascadeur à moto, Luke est réputé pour son spectaculaire numéro du «globe de la mort». Quand son spectacle itinérant revient à Schenectady, dans l’État de New York, il découvre que Romina, avec qui il avait eu une aventure, vient de donner naissance à son fils… Pour subvenir aux besoins de ceux qui sont désormais sa famille, Luke quitte le spectacle et commet une série de braquages. Chaque fois, ses talents de pilote hors pair lui permettent de s’échapper. Mais Luke va bientôt croiser la route d’un policier ambitieux, Avery Cross, décidé à s’élever rapidement dans sa hiérarchie gangrenée par la corruption. Quinze ans plus tard, le fils de Luke et celui d’Avery se retrouvent face à face, hantés par un passé mystérieux dont ils sont loin de tout savoir…Sortie le 20/03/2013.

Mon avis : Avant toute chose, il est déconseillé de trop en lire sur ce film car il réserve quelques surprises qui sont plus appréciées si on ne les vois pas venir. Ce qui est sûr, c'est que le réalisateur de "Blue Valentine" a réuni un très beau casting et que la bande annonce donne vraiment envie. Un bon moment en perspective.

Les amants passagers (de Pedro Almodovar avec Javier Camara, Lola Dueñas et Cecilia Roth - 1h30) : Dana un avion privé de train d'atterrissage et d'une piste où se poser en urgence, passagers et membres d'équipage tuent le temps et l'angoisse dans une débauche d'alcool, de drogues, de sexe et de confessions...Sortie le 27/03/2013.

Mon avis : Le retour d'Almodovar à ce qu'il sait fait faire de mieux : la comédie haute en couleur avec beaucoup de provocation et de franc parler. Deux ans après "La piel que habito" film avec lequel j'ai eu beaucoup de mal, je suis impatient de voir celui-ci.

A la merveille de Terrence Malick

Le monde merveilleux d'OZ de Sam Raimi

The place beyond the pines de Derek Cianfrance

Les amants passagers de Pedro Almodovar

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La page blanche de Boulet et Pénélope Bagieu (2012 - Editions Delcourt)

La page blanche de Boulet et Pénélope Bagieu (2012 - Editions Delcourt)

Pénélope Bagieu est sûrement connue de nombreux d'entre vous car elle s'est fait connaitre grâce à son blog "Ma vie est tout à fait fascinante" mais surtout pour être la dessinatrice de "Joséphine" cette célibattante à la recherche de l'amour.

Pour "La page blanche", elle s'est associé à Boulet pour le scénario dont le pitch de départ est le suivant : Une jeune femme se réveille sur un banc dans Paris, elle ne se souvient ni de son nom, ni de ce qui l'a amenée là. Son passé a disparu.

A partir de là, nous allons l'accompagner dans sa quête d'identité, qui commence par savoir comment elle s'appelle, prendre contact avec sa famille, ses amis, collègues. Cela donne lieu à des situations embarrassantes mais surtout drôles.

Si le dessin n'est pas extraordinaire avec un trait très appuyé, les couleurs sont très belles et l'histoire est très prenante. La BD de 200 pages se lit très rapidement et on passe vraiment un bon moment.

La quête d'identité commence pour ?

La quête d'identité commence pour ?

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Wadjda (2012 - Haifaa Al Mansour avec Waad Mohammed )

Wadjda (2012 - Haifaa Al Mansour avec Waad Mohammed )

Wadjda est l'une des plus belles surprises de ce début d'année. Il s'agit là du premier film réalisé par une femme en Arabie Saoudite, pays où il n'y a aucun écran de cinéma : une belle performance.

L'histoire : Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne rêve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Mais au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu des jeunes filles.

Ce film met en pleine lumière cette société islamique où la femme tient une place minoritaire, est privée de droits et est ignorée dans la généalogie de la famille. La scène où l'héroïne du film découvre cette réalité face à l'arbre généalogique est à mes yeux, l'une des plus dures du film.

La présence de la religion annihile tout (musique, vélo, photos, magazines, beauté,...) et pèse énormément sur les frêles épaules de la jeune Wadjda très bien interprétée par l'actrice Waad Mohammed, absolument formidable.

Le machisme dominant, le poids de la religion et de l'éducation sont vus au travers des yeux de l'enfance et c'est fait avec une grande finesse. Un film qui fait réfléchir et parler après la projection, très recommandable.

Wadjda écoute de la musique américaine et porte des baskets bravant les interdits

Wadjda écoute de la musique américaine et porte des baskets bravant les interdits

Wadjda et son compagnon de jeu

Wadjda et son compagnon de jeu

La bande annonce de ce beau film

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Le club des 5 (Paris 17e)

Le club des 5 (Paris 17e)

Vendredi soir avec quelques amis, nous avons fêté les 30 ans de mon frère et à cette occasion, je souhaitais l'emmener dans un endroit emprunt de nostalgie d'une certaine époque cher au coeur de beaucoup : les années 80.

Cet endroit c'est "Le club des 5" tenu par 5 amis qui dirigent ce que l'on appelle un resto régressif à la déco très originale : tables en bois, chaises de classe d'école, porte manteau comme à l'école primaire et puis sur les étagères des tas d'objets de notre enfance, je cite en vrac : les livres de la collection "la bibliothèque rose", "verte", le camion de l'agence tous risques, la dictée magique, le jeu de société Simon, un mange disques, albums de Tintin, des figurines de Musclor. Au mur, un patchwork de photos représentant plein de héros de notre enfance. Dans les toilettes, les murs sont tapissés de photos de familles de nos 5 amis, un écran passe des génériques de séries et dessins animés des années 80.

Et dans l'assiette : Je vous recommande le "mégacheeseburger et ses frites super bonnes" ou le "cordon bleu de volaille (du père Doudou) au jambon blanc et au gruyère avec son écrasé de pomme de terre". Des plats simples mais assez copieux. Le meilleur se trouve pour moi dans les desserts : le tiramisu au toblerone et petit Lu qui est un pur délice. Parmi les autres desserts alléchants, les madeleines au coeur coulant au Kinder avec mousse vanille ou encore "le Mmmm - c'est trop bon ! : gâteau chocolat, croquant spéculos, mousse caramel et son shot de noisettes caramélisées". Le bémol est que le soir, l'addition est salée avec un plat, dessert, apéro sans alcool et bouteille d'eau pour 30€. Le samedi et le dimanche ils servent des brunchs à 25€. Petit détail sympa : avec l'addition vous avez le droit de plonger votre main dans un grand bocal contenant des tas de bombes types Haribo, crocodiles, et autres sucreries que l'on mangeait dans la cour de récré.

Le service est excellent avec du personnel attentionné, pensez à réserver car c'est souvent plein. Le lieu est chaleureux et la thématique est très présente, ce qui permet de passer un agréable moment entre amis. Je le recommande fortement.

Une déco chaleureuse !

Une déco chaleureuse !

Tous les héros de notre enfance se trouvent sur les murs

Tous les héros de notre enfance se trouvent sur les murs

Le mégacheeseburger et ses frites super bonnes

Le mégacheeseburger et ses frites super bonnes

Le tiramisu au toblerone et petit Lu : Délicieux !

Le tiramisu au toblerone et petit Lu : Délicieux !

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Django unchained (2012 - Quentin Tarantino)

Django unchained (2012 - Quentin Tarantino)

Jouissif ! un pur bonheur de cinéma ! voici les premiers mots qui me viennent à l'esprit après avoir vu le dernier film de Tarantino mais voici un rappel de l'histoire :

Hans, un chasseur de primes allemand qui écume le Sud d’avant la guerre de Sécession, libère l’esclave Django, qui accepte de l’aider à attraper, morts ou vifs, les infâmes frères Brittle. Leur piste les mène jusqu’à l’immense plantation de Calvin Candie, dandy psychopathe et propriétaire de Broomhilda, l’épouse bien aimée que Django a juré de retrouver.

Cela faisait bien longtemps que Tarantino ne nous avait pas offert une telle oeuvre. Lui, le fan absolu de westerns spaghettis devait un jour ou l'autre s'attaquer à ce genre et c'est chose faite avec brio. Le film rend un bel hommage à ces films des années 60 en mettant en scène des personnages "gentils" ammoraux (la palme à l'excellent Christoph Waltz) comme l'étaient les héros de Sergio Leone par exemple et surtout un méchant odieux interprété par Leonardo Di Caprio qui incarne le diable en personne.

Le sang gicle sur les murs, éclabousse les visages mais de manière très stylisée comme dans les films de Peckinpah, les dialogues sont excellents, la musique comme toujours est très bien choisie avec un score qui passe de James Brown au rap et est toujours très approprié aux images.

Comme à son habitude, Tarantino ressort du placard des acteurs ayant disparu des écrans et cette fois-ci, il s'agit de Don Johnson et Franco Nero (l'acteur qui a interprété le personnage de Django dans les films de Sergio Corbucci).

Bref, vous l'aurez compris, il s'agit là d'un incontournable de 2013....

Christoph Waltz est excellent comme d'habitude...

Christoph Waltz est excellent comme d'habitude...

...mais la palme de l'interprétation revient à Leonardo Di Caprio qui est génial

...mais la palme de l'interprétation revient à Leonardo Di Caprio qui est génial

La bande annonce est déjà jouissive !

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Exposition "Hiroshige : L'art du voyage" (Pinacothèque de Paris)

Exposition "Hiroshige : L'art du voyage" (Pinacothèque de Paris)

Dimanche, il faisait très beau sur Paris et l'envie de sortie était grande, direction le voyage mais pas n'importe lequel. Un voyage le long de la Tökaido, la route de pélerinage et de tourisme reliant Kyoto à Edo (l'ancien nom de Tokyo). Ce voyage je l'ai fait en me plongeant dans l'oeuvre du dessinateur et peintre japonais Utagawa Hiroshige (1797- 1858), qui bénéficie de sa première expo en France car bien moins connu que Hokusai mais qui est considéré comme une influence forte pour les impressionnistes, notamment pour Van Gogh qui fait l'objet de l'expo "Rêves de Japon".

Ces deux artistes ont été les spécialistes de l'estampe japonaise que l'on appelle ukiyo-e qui signifie littéralement "images du monde flottant et éphémère". L'exposition se focalise sur 3 séries qui ont fait la renommée du peintre : "Huit vues de la province de l'est", "53 étapes de la Tökaido" et "69 étapes de la Kisokaidö".

A travers ses oeuvres, Hiroshige nous transporte dans le Japon du 19e siècle le long de cette fameuse route, jalonnée de villages, auberges, sources chaudes, temples. Les paysages enneigés sont de toute beauté, tout comme les cerisiers, le ciel avec lumières crépusculaires, les bleus sont très réussis également.

Si vous aimez le thème du voyage, le Japon, je ne saurai trop vous conseiller d'aller voir cette expo qui se tient jusqu'au 17 mars prochain à la Pinacothèque de Paris. Vous ne le regretterez pas et ressortirez de là apaisé.

P.S : L'oeuvre d'Hiroshige a inspiré l'auteur de jeu de société Antoine Bauza qui a publié en octobre 2012 un superbe jeux retraçant le parcours du Tökaido et ses 53 étapes, mais cela fera l'objet d'un autre billet.

Montagnes et eau le long de la Kisokaidö

Montagnes et eau le long de la Kisokaidö

Les bleus sont magnifiques dans les oeuvres d'Hiroshige

Les bleus sont magnifiques dans les oeuvres d'Hiroshige

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