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Mes envies cinéma d'avril 2018

9 films attirent mon attention ce mois ci et il y en a encore pour tous les goûts et dans des genres très différents.

 

Abracadabra (de Pablo Berger avec Maribel Verdu, Angel de la Torre - 1h33) Carmen est mariée à Carlos, un conducteur de grue macho, fan de foot, qui ne lui prête plus guère attention. Après une séance d’hypnose dont il est le cobaye pendant un mariage, Carlos devient le parfait époux. Quelque chose a changé !...sorti depuis le 04/04/2018.

 

Mon avis : Ce réalisateur espagnol qui nous avait livré le magnifique "Blancanieves", revient avec une comédie jouissive dont la bande annonce donne très envie.

 

 

 

 

Don't worry, he won't get far on foot (de Gus Van Sant avec Joaquin Phoenix, Jonah Hill, Rooney Mara - 1h54) : Même après avoir failli mourir dans un accident de la route lors d’une nuit de beuverie avec son ami Dexter, John Callahan n’a pas la moindre intention d’arrêter de boire. Il finit pourtant par suivre une cure de désintoxication, soutenu par sa compagne et un mentor charismatique, et se découvre alors un don inattendu… Il crée des dessins à l’humour noir, satirique et insolent, qui lui vaudront un succès international dès leur publication dans la presse. En dessinant, Callahan découvre une nouvelle manière de voir la vie…sorti depuis le 04/04/2018.

 

Mon avis : Un deuxième film avec Joaquin Phoenix en l'espace d'un mois, nous sommes particulièrement en veine d'un point de vue amateurs de cinéma. Encore un très beau rôle pour cet acteur incroyable.

 

 

Red Sparrow (de Francis Lawrence avec Jennifer Lawrence, Joel Edgerton, Matthias Schoenaerts - 2h21) : Une jeune ballerine, dont la carrière est brisée nette après une chute, est recrutée contre sa volonté par les services secrets russes. Entraînée à utiliser ses charmes et son corps comme des armes, elle découvre l’ampleur de son nouveau pouvoir et devient rapidement l’un de leurs meilleurs agents.
Sa première cible est un agent infiltré de la CIA en Russie. Entre manipulation et séduction, un jeu dangereux s’installe entre eux...sorti depuis le 04/04/2018

 

Mon avis : Un thriller d'espionnage comme on les aime, suspense, sensualité, et action, un bon divertissement en perspective.

 

 

The third murder (de Hirokazu Kore-Eda avec Fukuyama Masaharu, Yakusho Kôji, Hirose Euzu - 2h05) : Le grand avocat Shigemori est chargé de défendre Misumi, accusé de vol et d’assassinat. Ce dernier a déjà purgé une peine de prison pour meurtre 30 ans auparavant. Les chances pour Shigemori de gagner ce procès semblent minces, d’autant que Misumi a avoué son crime, malgré la peine de mort qui l’attend s’il est condamné. Pourtant, au fil de l’enquête et des témoignages, Shigemori commence à douter de la culpabilité de son client...sorti depuis le 11/04/2018.

 

Mon avis : Auteur de magnifiques drames familiaux (rappelez vous de "Tel père, tel fils"), Kore-Eda aborde ici le genre policier et cela donne envie.

 

 

Escobar (de Fernando Leon de Aranoa avec Javier Bardem, Penelope Cruz - 2h03) : Impitoyable et cruel chef du cartel de Medellin, Pablo Escobar est le criminel le plus riche de l’Histoire avec une fortune de plus de 30 milliards de dollars. "L’empereur de la cocaïne" met la Colombie à feu et à sang dans les années 80 en introduisant un niveau de violence sans précédent dans le commerce de la drogue.
Fascinée par son charisme et son pouvoir, la très célèbre journaliste Virginia Vallejo, va s’apercevoir qu’on ne s’approche pas de l’homme le plus dangereux du monde impunément...sortie prévue le 18/04/2018.

 

Mon avis : Un blockbuster espagnol pour un réalisateur talentueux auteur de deux films que j'adore "Familial" et "Les lundis au soleil". Ici il réunit deux acteurs en couple à la ville. Bardem semble encore une fois très impressionnant.

 

 

Game night (de John Francis Daley avec Jason Bateman, Rachel Mc Adams - 1h39) : Pour pimenter leur vie de couple, Max et Annie animent un jeu une nuit par semaine. Cette fois ils comptent sur Brooks, le frère charismatique de Max, pour organiser une super soirée à thème autour du polar, avec vrais faux malfrats et agents fédéraux ! Brooks a même prévu de se faire enlever…. sauf qu'il reste introuvable. En tentant de résoudre l'énigme, nos joueurs invétérés commencent à comprendre qu'ils se sont peut-être trompés sur toute la ligne. De fausse piste en rebondissement, ils n'ont plus aucun point de repère et ne savent plus s'il s'agit encore d'un jeu… ou pas. Cette nuit risque bien d'être la plus délirante – et la plus dangereuse – de toute leur carrière de joueurs…sortie prévue le 18/04/2018.

 

Mon avis : Amateur et animateur de soirées jeux, le sujet m'attirent forcément. Un bon divertissement avec une succession de surprises et éclats de rire. Un bon film du samedi soir.

 

 

Katie says goodbye (de Wayne Roberts avec Olivia Cooke, Christopher Abbott - 1h28) : Katie, jeune femme du sud ouest américain rêve d'une nouvelle vie à San Francisco.  Elle vit ses premiers amours et se révèle d’une honnêteté désarmante. Son empathie compulsive envers les autres fait d’elle une proie facile. Sa ténacité et sa jeunesse seront mis à l'épreuve par ceux qu'elle aime le plus au monde...sortie prévue le 18/04/2018.

 

Mon avis : Premier film d'une trilogie consacrée à des personnages en rupture avec la société, j'aime beaucoup ce type de films décrivant la vie de personnages marginaux.

 

 

The strangers - Prey at night : (de Johannes Roberts avec Christina Hendricks, Bailee Madison - 1h25) : Une famille s’arrête pour la nuit dans un parc de mobile home isolé qui semble complètement désert. Une jeune femme étrange frappe à leur porte…. C’est le début d’une terrible nuit d’horreur : pris pour cible et poursuivis sans relâche par trois tueurs masqués, chacun devra lutter pour sauver sa peau dans un jeu de cache-cache impitoyable...sortie prévue le 18/04/2018.

 

Mon avis : Le film de flippe du mois pour se faire peur, ça fait du bien de temps en temps.

 

 

 

La route sauvage (d'Andrew Haigh avec Charlie Plummer, Steve Buscemi - 2h01) : Charley Thompson a quinze ans et a appris à vivre seul avec un père inconstant.
Tout juste arrivé dans l’Oregon, le garçon se trouve un petit boulot chez un entraineur de chevaux et se prend d’affection pour Lean on Pete, un pur-sang en fin de carrière.
Le jour où Charley se retrouve totalement livré à lui-même, il décide de s’enfuir avec Lean on Pete, à la recherche de sa tante dont il n'a qu’un lointain souvenir. 
Dans l'espoir de trouver enfin un foyer, ils entament ensemble un long voyage…sortie prévue le 25/04/2018.

 

Mon avis : Un hymne à la liberté et à la nature comme les américains savent si bien le faire au cinéma.

 

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Ready Player One (2018 - Steven Spielberg)

A peine deux mois après la sortie de Pentagon Papers, Steven Spielberg nous revient avec un film à grand spectacle qui me fait croire qu'il est encore possible de réaliser des blockbusters américains de qualité et sans super héros.

 

Le pitch : 2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant.

 

Wade Watts immergé dans l'OASIS

 

Bien que très emballé lorsque j'ai visionné la bande annonce, j'avais tout de même des craintes avant de voir le film pour son côté gamer, jeu vidéo, réalité virtuelle, un univers qui habituellement ne me touche pas mais qui ici m'a enchanté car il est foisonnant de références à la culture geek des années 80 que je ne vais pas citer ici pour ne pas gâcher le plaisir en spoliant mais on reconnaitra de multiples hommages au jeu vidéo, au cinéma, à la japanimation, la musique...

 

L'acteur Ben Mendelsohn incarne Sorrento, un capitaliste cynique

 

Une des premières séquences du film met en scène une course de bolides proprement hallucinante et l'une des meilleures scènes d'action qu'il m'ait été donné de voir au cinéma. Je suis sorti de la salle en ayant passé un très bon moment et ravi de voir qu'il reste encore aujourd'hui des réalisateurs capables de proposer des blockbusters de qualité et sans nécessité de super-héros. Ils ont pour nom Spielberg, Nolan, Miler, Abrams, Del Toro, le pur cinéma de divertissement de qualité a encore de beaux jours devant lui.

 

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