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La trilogie New Yorkaise (1985-1988 - Paul Auster)

Je vous ai déjà parlé de ce club de lecture formé à mon travail : 5 personnes lisant le même livre et partageant ensuite leurs impressions autour d'un café. Et bien en cette année 2018 le premier des deux livres lus était "Cité de verre", premier livre de La trilogie New-Yorkaise de l'américain Paul Auster.

 

Curieux de lire la suite, j'ai enchaîné avec les 2 livres suivants : Revenants et La chambre dérobée.

Avant de vous donner mon avis, voici le pitch des 3 livres :

 

Cité de verre : Un coup de fil reçu au milieu de la nuit plonge Quinn, un auteur de série noire, dans une aventure plus extravagante que toutes celles qu’il aurait pu imaginer. De cette aventure, alliant un humour kafkaïen à un sens du suspense digne de Hitchcock, la ville illimitée, insaisissable — New York —, est le théâtre au sens le plus accompli du terme : c’est à la fois le lieu privilégié des rencontres aléatoires et la scène de l’incongruité métaphysique.Cité de verre a valu à Paul Auster d’être désigné aux Etats-Unis et en Europe comme un chef de file de la nouvelle génération.

 

 

 

 

 

 

Revenants : Pour ce deuxième livre, Paul Auster met en scène d’autres personnages que ceux de Cité de verre. Les protagonistes ici se nomment Blanc, Bleu et Noir. Mais deux d’entre eux sont à nouveau des détectives privés et leurs tribulations à New York mettent une fois encore en évidence la précarité de l’identité en même temps que les très pervers effets de miroir du destin. De telle sorte que l’impitoyable filature, à laquelle on demeure suspendu comme dans les meilleurs thrillers, nous ramène aux interrogations du premier livre. Avec, cette fois, une intensité croissante dans le tragique. On comprend après cela que l’ascension de Paul Auster, parmi les écrivains de sa génération, ait été aussi irrésistible que la métaphysique angoisse où il nous fondentplonge.

 

 

La chambre dérobée : Fanshawe a disparu, laissant derrière lui, à New York, une femme (Sophie), un fils (Ben) et une série de manuscrits dont il veut que le destin soit confié à la discrétion d’un ancien condisciple (le narrateur). Une immense aventure commence sitôt que les pions sont ainsi disposés sur l’échiquier : le narrateur va conduire l’œuvre de Fanshawe au succès, épouser Sophie, adopter Ben, et… Mais il ne faut pas en dire davantage, la part du mystère n’est pas la moindre chez Paul Auster.

 

 

 

 

 

 

En lisant cette trilogie, j'ai découvert un auteur très talentueux, exigeant avec ses lecteurs car ses histoires mêlent habilement le polar, le fantastique, le rêve, la réalité. Toutes les histoires ont en commun la quête d'identité par l'errance dans un New York très cinématographique, la perception que l'on peut avoir des autres et de soi, la solitude et l'isolement. Tout chez Paul Auster me fait penser au cinéaste David Lynch dont je suis un fan absolu. En effet, même si l'on ne comprends pas tout et si de nombreuses questions restent ouvertes, le ressenti est le vertige provoqué par les multiples intrigues et personnages qui se confondent jusqu'à nous perdre parfois. Le style d'écriture est très plaisant et permet une immersion immédiate dans le récit.

L'univers de Paul Auster a constitué pour moi une belle découverte qui me donne envie d'en lire plus de cet auteur.

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Kodawari Ramen (Paris 6e)

Pour rester dans le thème du film La saveur des Ramen, je voudrais vous parler d'un très bon restaurant spécialisé dans les Ramen situé près du métro Odéon et découvert à l'occasion de l'anniversaire de mon grand ami Franck.

 

 

Avant de contenter son palais, c'est la vue qui est comblée par le côté immersif de ce petit restaurant qui rappelle les yococho japonais, ces petits établissements échoppes que l'on peut voir dans certains films asiatiques ou dans ce fabuleux manga qu'est Le gourmet solitaire de Jiro Taniguchi dont je vous ai déjà parlé précédemment.

 

 

Dès que l'on entre dans le restaurant on se sent immergé au Japon : gadgets, jouets, grand comptoir, lampions, fausses bouches égouts et une bande son reprenant l'ambiance des rues de Shibuya. Le comptoir avec tabourets hauts et lampions m'a rappelé l'échoppe dans laquelle Harrison Ford dîne souvent dans le film Blade Runner.

 

 

A l'étage, c'est un appartement japonais qui a été reconstitué : petit bureau, téléviseur, ventilateur, paire de chausson, les toilettes japonaises, etc...

 

 

Pour ce qui concerne les papilles, on est gâtés également. En entrée, vous aurez le choix entre suprême de poulet, porc grillé, pousses de bambous, salades d'algues, etc... mais le principal reste le plat et c'est pour ça que l'on vient car c'est la spécialité du lieu : Les fameux Ramens à base de poulet, ou de porc mais avec une variété d'accompagnements assez originaux : coquillages, sésame noir, gingembre, citron, aubergines grillées.  C'est très copieux, différent de tout ce que l'on a l'habitude de manger dans les restos japonais de la capitale.

 

 

Côté désert, je vous recommande les glaces au sésame noir, thé vert, yuzu, ça passe très bien après le ramen. On s'en tire pour 25€ boisson comprise mais le dépaysement est garanti. Une très bonne adresse assurément.

 

Kodawari Ramen - 29 rue Mazarine, 75006 Paris
Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 22h et jusqu'à 23h les vendredis et samedis soirs. Pas de réservation possible. 
Tarifs : de 12 à 15€ le ramen, de 2 € à 2,50 € le supplément.

site web : https://www.kodawari-ramen.com

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A star is born (2018 - Bradley Cooper)

A star is born est le 3e remake du film du même nom sorti en 1937 et il s'agit du 1er film de Bradley Cooper en tant que réalisateur et je dois dire que pour moi il s'agit d'une vraie réussite.

 

Le pitch : Star de country un peu oubliée, Jackson Maine découvre Ally, une jeune chanteuse très prometteuse. Tandis qu'ils tombent follement amoureux l'un de l'autre, Jack propulse Ally sur le devant de la scène et fait d'elle une artiste adulée par le public. Bientôt éclipsé par le succès de la jeune femme, il vit de plus en plus de mal son propre déclin…

 

 

Bon, je ne vais pas vous le cacher, l'histoire est assez conventionnelle et ne réserve que très peu de surprises, mais ce n'est pas le plus important. Ce qui m'a le plus impressionné ce sont les performances musicales livrées par Bradley Cooper et Lady Gaga. Si cette dernière est chanteuse de métier, ce n'est évidemment pas le cas de l'acteur qui a pris des cours de chant, de piano et de guitare pendant des mois pour parvenir à un résultat tout simplement bluffant. J'ai également redécouvert la voix de Lady Gaga que l'on a l'occasion d'apprécier sans aucun artifice. Accompagnée d'un piano ou d'une guitare, la chanteuse donne vraiment le meilleur d'elle même. Toutes les scènes de concert que l'on voit dans le film ont été tournées dans les conditions réelles du live, sans aucun playback.

 

 

Le film aborde les aspects les plus commerciaux de l'industrie du disque au travers de la volonté de transformation de sa star par le producteur toujours avide de succès et de recettes. Quelque chose d'assez autobiographique selon l'interprète Lady Gaga. On y voit également la rançon de la gloire, les sacrifices, les excès que cela peut engendrer si on n'est pas bien entouré.

 

 

Beaucoup d'émotions pour un très beau film et des acteurs au diapason de cette histoire qui ne cesse de se répéter au fil des versions mais qui procure toujours un grand plaisir au spectateur.

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La saveur des rāmen (2018 - Eric Khoo)

Je vous parle souvent du goût que j'ai pour ces petits films modestes et sans prétention aucune dont presque personne ne parle. La saveur des rāmen fait partie de ceux là et il ne m'a pas déçu, tout au contraire.

 

Le pitch : Masato, jeune chef de Ramen au Japon, a toujours rêvé de partir à Singapour pour retrouver le goût des plats que lui cuisinait sa mère quand il était enfant. Alors qu’il entreprend le voyage culinaire d’une vie, il découvre des secrets familiaux profondément enfouis. Trouvera-t-il la recette pour réconcilier les souvenirs du passé ?

 

Que dire ? Je suis sorti de la salle en pleurant d'émotion car ce film est un pur enchantement. Très poétique, il aborde avec une délicatesse folle des thématiques aussi diverses que la quête de ses origines, les souvenirs de guerre, le métissage  la transmission, la réconciliation, le pardon, le rapprochement des cultures et tout cela par le lien de la nourriture.

 

Masato le héros très attachant de ce beau film

 

Le film va et vient entre le présent et le passé au travers des souvenirs du héros avec sa mère décédée lorsque celui-ci était petit garçon. Il nous montre les débuts de l'histoire d'amour entre ses parents, les histoires de familles. Toutes ces séquences sont d'une beauté inouïe et s'alternent avec des séquences de cuisine très bien restituées et qui donnent littéralement l'eau à la bouche.

 

Masato initié à la cuisine singapourienne par une amie blogueuse

 

Le héros du film est vraiment très attachant et tous les personnages secondaires sont tous très bien interprétés et s'avèrent très utiles à la quête du personnage principal.

 

Les parents Masato dans l'une des séquences de flash back du film

 

Il y a longtemps que je n'avais pas ressenti une telle émotion au sortir d'une salle de cinéma et cela fait vraiment du bien. Foncez, vous ne le regretterez pas.

 

 

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We will rock you (2018 - de Ben Elton, adapté par Ned Grujic - Casino de Paris)

Après avoir été joué dans 28 pays et avoir été vu par plus de 16 millions de personnes, cette comédie musicale de Ben Elton, produite par l'acteur Robert De Niro, jouée depuis 16 ans arrive enfin en France pour le plus grand plaisir des fans de la musique de Queen.

 

L'histoire se déroule dans le futur, vers les années 2300. Partout sur la Terre, les gens regardent les mêmes films, écoutent la même musique générée par ordinateur, portent les mêmes vêtements et ont les mêmes pensées et opinions, l’inspiration et l’imagination sont retirées aux enfants dès leur plus jeune âge de sorte que plus personne ne soit en mesure de créer d'œuvre musicale originale. Les instruments et les compositeurs musicaux ont été interdits au bénéfice d’une musique électronique. Tout est commandé par la « méga-corporation mondiale Globalsoft », dirigée par la Killer Queen et le commandant de sa police secrète, le sinistre Khashoggi. Le régime est totalitaire, ceux qui osent s'opposer au conformisme imposé par Globalsoft sont enlevés et sont soumis à un lavage de cerveau. Cependant, un petit groupe de « bohémiens » lutte pour reconstituer le libre échange de la pensée, de la mode, et surtout de la musique live.

Le marginal Galileo Figaro, la ravissante Scaramouche et un certain MacGuffin tenteront de sauver la planète et de renverser l’ordre établi de la Killer Queen… Se peut-il que l'élu qui doit sauver la planète soit ce Galileo ? Pourra-t-il, comme il le souhaite, se sentir libre de faire sa propre musique et de jouer sur une scène devant une foule qui l'acclame.

 

Photo de la troupe anglaise

 

Vous l'aurez compris, l'histoire n'est qu'un prétexte pour redécouvrir une vingtaine de chansons du groupe britannique Queen, interprétées par une troupe très talentueuse de 15 personnes et avec un véritable groupe jouant près de la scène. Le spectacle dure 2h30 avec un entracte de 20 mn en plein milieu. On a l'impression d'assister à un concert de rock, tellement les interprètes se donnent sans compter et le groupe de musiciens se révèle très bon.

 

Photo du spectacle joué à Londres

 

Si vous apprécier les tubes de Queen, je vous recommande vraiment ce spectacle sans aucune hésitation, vous en sortirez sans doute comme moi, enchantés. Si vous êtes intéressés, ne tardez pas car ce n'est à l'affiche que jusqu'au 04/11/2018.

 

We will rock you (juqsu'au 04/11/2018)
Casino de Paris
16, rue de Clichy 75009 Paris

Métro  : Trinité (ligne 12), Liège (ligne 13)
Bus  : arrêt Liège (68, 81)

Quelques images du spectacle du casino de Paris

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Mes envies ciné d'octobre 2018

Après la période estivale et la rentrée de septembre bien chargée, je reprends cette rubrique que je rédige avec plaisir chaque mois dans le but de vous inviter à aller voir des films originaux, des grosses superproductions mais également des films plus modestes mais non dénués de qualités.

Le mois d'octobre a toujours été un mois riche en sorties intéressantes, cette année 2018 ne déroge pas à la règle.

 

A star is born (de et avec Bradley Cooper, Lady Gaga et Sam Elliott - 2h16) : Star de country un peu oubliée, Jackson Maine découvre Ally, une jeune chanteuse très prometteuse. Tandis qu'ils tombent follement amoureux l'un de l'autre, Jack propulse Ally sur le devant de la scène et fait d'elle une artiste adulée par le public. Bientôt éclipsé par le succès de la jeune femme, il vit de plus en plus de mal son propre déclin…sorti depuis le 03/10/2018.

 

Mon avis : 4e remake d'un film des années 30, nous voici face à une romance classique dans le monde de la musique et avec l'attrait de découvrir Lady Gaga au naturel et livrant une performance que beaucoup considèrent comme méritant un oscar d'interprétation. Classique et prévisible mais sûrement un film qui fait du bien.

 

La saveur des ramen (d'Eric Khoo avec Takumi Saitoh, Aw Ee-Ping - 1h30) : Masato, jeune chef de Ramen au Japon, a toujours rêvé de partir à Singapour pour retrouver le goût des plats que lui cuisinait sa mère quand il était enfant. Alors qu’il entreprend le voyage culinaire d’une vie, il découvre des secrets familiaux profondément enfouis. Trouvera-t-il la recette pour réconcilier les souvenirs du passé ?...sorti depuis le 03/10/2018.

 

Mon avis : J'aime beaucoup le cinéma asiatique mais n'ai jamais vu de films singapouriens. Celui-ci parle de mémoire, réconciliation au travers de la nourriture. Les images sont de toute beauté, sûrement mon prochain film.

 

 

 

Dilili à Paris (film d'animation de Michel Ocelot - 1h35) : Dans le Paris de la Belle Époque, en compagnie d’un jeune livreur en triporteur, la petite kanake Dilili mène une enquête sur des enlèvements mystérieux de fillettes. Elle rencontre des hommes et des femmes extraordinaires, qui lui donnent des indices. Elle découvre sous terre des méchants très particuliers, les Mâles-Maîtres. Les deux amis lutteront avec entrain pour une vie active dans la lumière et le vivre-ensemble…sortie prévue le 10/10/2018

 

Mon avis : On connait Michel Ocelot pour la série des Kirikous. On le retrouve ici dans un tout autre univers avec les années folles à Paris et une animation originale et colorée. On prends plaisir à voir l'héroïne croiser des personnages historiques tels que Renoir, Toulouse Lautrec, Eiffel...

 

First man - Le premier homme sur la lune (de Damien Chazelle avec Ryan Gosling, Claire Foy - 2h20) : Pilote jugé « un peu distrait » par ses supérieurs en 1961, Neil Armstrong sera, le 21 juillet 1969, le premier homme à marcher sur la lune. Durant huit ans, il subit un entraînement de plus en plus difficile, assumant courageusement tous les risques d’un voyage vers l’inconnu total. Meurtri par des épreuves personnelles qui laissent des traces indélébiles, Armstrong tente d’être un mari aimant auprès d’une femme qui l’avait épousé en espérant une vie normale...sortie prévue le 17/10/2018.

 

Mon avis : Le retour du réalisateur prodige de Whiplash et La la land avec un biopic sur un personnage historique de la conquête spatiale qui loin d'être un héros, est dépeint ici comme un homme aux problèmes très terrestres.

 

 

Capharnaüm (de et avec Nadine Labaki, Zain Arlafeea -2h03) : À l'intérieur d'un tribunal, Zain, un garçon de 12 ans, est présenté devant le juge. À la question : " Pourquoi attaquez-vous vos parents en justice ? ", Zain lui répond : " Pour m'avoir donné la vie ! ". Capharnaüm retrace l'incroyable parcours de cet enfant en quête d'identité et qui se rebelle contre la vie qu'on cherche à lui imposer.

 

Mon avis : Un film libanais qui traite de l'enfance maltraitée, du désir de liberté, de lutter contre l'ordre établi et de forcer son destin.

 

 

 

 

 

Bohemian Rhapsody (de Bryan Singer avec Rami Malek, Lucy Boynton) : Bohemian Rhapsody retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur chanteur emblématique Freddie Mercury, qui a défié les stéréotypes, brisé les conventions et révolutionné la musique. Du succès fulgurant de Freddie Mercury à ses excès, risquant la quasi-implosion du groupe, jusqu’à son retour triomphal sur scène lors du concert Live Aid, alors qu’il était frappé par la maladie, découvrez la vie exceptionnelle d’un homme qui continue d’inspirer les outsiders, les rêveurs et tous ceux qui aiment la musique.

 

Mon avis : Queen est un groupe que j'adore, Freddie Mercury, un chanteur d'exception au destin hors du commun. Ce biopic est annoncé depuis de nombreuses années, la bande annonce donne très envie pour tous les fans du groupe.

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