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Abuela (2022 - Paco Plaza)

Paco Plaza est un réalisateur espagnol connu des amateurs du genre horrifique qui ont pu avoir un aperçu de son talent au travers de films comme Les enfants d'Abraham, la trilogie REC ou plus près de nous, Veronica. Il nous revient avec Abuela pour nous faire de nouveau frissonner. Y est-il parvenu ?

 

Le pitch : Susana, un jeune mannequin espagnol, est sur le point de percer dans le milieu de la mode parisien. Mais quand sa grand-mère est victime d’un accident la laissant quasi paralysée, Susana doit rentrer à Madrid dans le vieil appartement où elle a grandi afin de veiller sur celle qui constitue son unique famille. Alors qu’approche leur anniversaire commun, de vieux souvenirs resurgissent en parallèle d’événements étranges, et le comportement de sa grand-mère devient de plus en plus inquiétant…

 

 

Le film s'inscrit dans le genre des films de possession sans user d'effets à outrance. La peur s'immisce par le biais de ce vieil appartement au parquet craquant, aux reflets dans les miroirs mais surtout grâce à cette grand mère très bien incarnée par l'ex-mannequin brésilien Véra Valdez qui a un physique particulièrement terrifiant.

 

 

Tout l'intérêt du film réside dans la façon dont Plaza parle du vieillissement, de la dépendance des anciens et de la manière dont la société s'occupe des personnes âgées. Le vieillissement des corps et les diktats de la société sont bien présents qu'il s'agisse de la grand mère comme de Susana qui a 25 ans est considérée comme trop vieille dans le milieu de la mode dans lequel elle évolue.

 

 

On y voit le dur travail que cela demande de s'occuper des anciens à travers les scènes ou Susana fait manger sa grand mère, lui fait sa toilette ou change son lit. Cette charge mentale qui conduit la jeune fille a prendre une décision qui représente un vrai déchirement.

 

 

Si vous êtes intéressé, ne tardez pas à aller voir le film en salle car sorti il y a deux semaines, sa durée de vie est je pense, limitée.

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Chroniques martiennes (1950 - Ray Bradbury)

Je continue après Les annales du disque monde de Terry Pratchett, Le voyageur imprudent de René Barjavel et Dune de Frank Herbert de découvrir des classiques de la science fiction avec un auteur majeur dans le genre et sa série de nouvelles Chroniques martiennes. Je parle ici de Ray Bradbury, un écrivain américain qui est également l'auteur de Farenheit 451 que je n'ai pas encore lu.

 

Le pitch : 2030, les premières fusées quittent la Terre pour un monde nouveau. La colonisation de Mars vient de débuter. Mais, sur la planète rouge, vit déjà un peuple d’une infinie sagesse. Cette antique civilisation devra-t-elle disparaître pour qu’une nouvelle puisse s’épanouir? 

 

 

 

Cette série de nouvelles narrent les tentatives de colonisation de la planète rouge par les humains. Un choc culturel, des guerres mais surtout une belle réflexion sur la nature humaine car la trace de l'homme n'est pas sans conséquences sur la population et bien sûr, sur la planète elle-même.

 

 

 

En effet, il apparaît assez vite que l'homme s'attache à reproduire les mêmes actes ou qu'il soit et sans forcément apprendre de ses erreurs. Bradbury ne considérait pas ce recueil comme de la SF mais comme une fable et je suis assez d'accord avec ça. L'auteur en profite pour parler de thématiques très actuelles à l'époque et encore bien présentes aujourd'hui : Religion, famille, deuil, racisme, etc.

 

Même si les nouvelles sont inégales qualitativement parlant, l'ensemble est vraiment divertissant et de très bonne facture.

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Mes envies ciné d'avril 2022

Huit, c'est le nombre de films qui m'attirent ce mois-ci. Des films européens pour la majorité d'entre eux : France, Belgique, Italie, Espagne, Angleterre, Luxembourg et un film à sketches japonais. De l'animation, de la comédie, du drame, du frisson, bref, du cinéma pour tous les goûts.

 

Freaks out (de Gabriele Mainetti avec Franz Rogowski, Caludio Santamaria et Aurora Giovinazzi - 2h21) : Rome, 1943, sous occupation nazie, la Ville éternelle accueille le cirque où travaillent Matilde, Cencio, Fulvio et Mario comme phénomènes de foire. Israel, le propriétaire du cirque et figure paternelle de cette petite famille, tente d'organiser leur fuite vers l’Amérique, mais il disparaît. Privés de foyer et de protection, dans une société où ils n’ont plus leur place, les quatre « Freaks » vont tenter de survivre dans un monde en guerre…sorti depuis le 30/03/22

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'aime cet univers et qu'ici on a à la fois le côté fantastique et le côté cinéma d'action.

 

Icare (film d'animation de Carlo Vogele - 1h16) : Sur l’île de Crète, chaque recoin est un terrain de jeu pour Icare, le fils du grand inventeur Dédale. Lors d'une exploration près du palais de Cnossos, le petit garçon fait une étrange découverte : un enfant à tête de taureau y est enfermé sur l’ordre du roi Minos. En secret de son père, Icare va pourtant se lier d’amitié avec le jeune minotaure nommé Astérion. Mais le destin bascule quand ce dernier est emmené dans un labyrinthe. Icare pourra-t-il sauver son ami et changer le cours d’une histoire écrite par les dieux ? sorti depuis le 30/03/22

 

Pourquoi ça me tente ? Parce qu'on ne se lasse pas de ces histoires mythologiques et que la bande annonce donne vraiment envie.

 

En corps (de Cédric Klapisch avec Marion Barbeau, Hofesh Shechter et Denis Podalydès - 2h) : Elise, 26 ans est une grande danseuse classique. Elle se blesse pendant un spectacle et apprend qu’elle ne pourra plus danser. Dès lors sa vie va être bouleversée, Elise va devoir apprendre à se réparer… Entre Paris et la Bretagne, au gré des rencontres et des expériences, des déceptions et des espoirs, Elise va se rapprocher d’une compagnie de danse contemporaine. Cette nouvelle façon de danser va lui permettre de retrouver un nouvel élan et aussi une nouvelle façon de vivre...sorti depuis le 30/03/22

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'aime le cinéma de Klapisch qui est l'un des réalisateurs français qui sait le mieux parler de son époque et qu'ici il aborde encore une histoire singulière de dépassement de soi qui me tente assez.

 

Abuela ( de Paco Plaza avec Almudena Amor, Vera Valdez et Karina Kolokolchykova - 1h40) : Susana, un jeune mannequin espagnol, est sur le point de percer dans le milieu de la mode parisien. Mais quand sa grand-mère est victime d’un accident la laissant quasi paralysée, Susana doit rentrer à Madrid dans le vieil appartement où elle a grandi afin de veiller sur celle qui constitue son unique famille. Alors qu’approche leur anniversaire commun, de vieux souvenirs resurgissent en parallèle d’événements étranges, et le comportement de sa grand-mère devient de plus en plus inquiétant…sortie prévue le 06/04/22

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que Paco Plaza parvient à parler d'un sujet de société en y mêlant le frisson et que cela semble encore réussi pour nous filer les chocottes.

 

Contes du hasard et autres fantaisies (de Ryusuke Hamaguchi avec Kotone Furukawa, Kiyohiko Shibukawa et Fusako Urabe - 2h01) : Un triangle amoureux inattendu, une tentative de séduction qui tourne mal et une rencontre née d’un malentendu. La trajectoire de trois femmes qui vont devoir faire un choix…sortie prévue le 06/04/2022

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que cet auteur a parait-il un talent fou, qu'il est le réalisateur de parait-il le plus beau film de 2021 (Drive my car) et que les japonais sont très doués pour nous raconter des histoires originales dont seuls eux ont le secret.

 

The Duke (de Roger Michell avec Jim Broadbent, Helen Mirren et Fionn Whitehead - 1h25) : En 1961, Kempton Bunton, un chauffeur de taxi sexagénaire, vole à la National Gallery de Londres le portrait du Duc de Wellington peint par Goya. Il envoie alors des notes de rançon, menaçant de ne rendre le tableau qu’à condition que le gouvernement rende l’accès à la télévision gratuit pour les personnes âgées. Cette histoire vraie raconte comment un inoffensif retraité s’est vu recherché par toutes les polices de Grande Bretagne, accomplissant le premier (et unique) vol dans l’histoire du musée...sortie prévue le 20/04/2022.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'aime beaucoup les comédies sociales anglaises et qu'il s'agit du dernier film de l'auteur de Coup de foudre à Notting Hill avant son décès en septembre dernier.

 

Ogre (d'Arnaud Malherbe avec Ana Girardot, Giovacci Pucci et Samuel Joy - 1h43) : Fuyant un passé douloureux, Chloé démarre une nouvelle vie d'institutrice dans le Morvan avec son fils Jules, 8 ans. Accueillie chaleureusement par les habitants du village, elle tombe sous le charme de Mathieu, un médecin charismatique et mystérieux. Mais de terribles événements perturbent la tranquillité des villageois : un enfant a disparu et une bête sauvage s’attaque au bétail. Jules est en alerte, il le sent, quelque chose rôde la nuit autour de la maison...sortie prévue le 20/04/2022

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'ai envie de croire au cinéma fantastique français et que j'aime ce genre d'histoires.

 

Sentinelle sud (de Mathieu Gérault avec Niels Schneider, Sofiane Khammes et India Hair - 1h36) : Aux lendemains d’une opération clandestine qui a décimé son unité, le soldat Christian Lafayette est de retour en France. Alors qu’il essaie de reprendre une vie normale, il est bientôt mêlé à un trafic d’opium pour sauver ses deux frères d’armes survivants. La mission dont ils sont les seuls à être revenus n’était peut-être pas celle qu’ils croyaient…sortie prévue le 27/04/2022.

 

 

Pourquoi ça me tente ? Parce qu'on a à faire ici à un pur thriller nerveux et porté par un Niels Schneider plus que convaincant.

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