Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mourir peut attendre (2021 - Cary Joji Fukunaga)

Voici l'un des films que j'attendais le plus cette année car il devait déjà sortir en 2020 et pandémie oblige, il a fait partie de ces films dont la sortie a dû être retardée. Dernier film pour Daniel Craig dans le rôle de l'agent double 0. L'attente en valait-elle la peine ?

 

Le pitch : Dans MOURIR PEUT ATTENDRE, Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d'un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques…

 

 

Je voulais me faire ma propre opinion après les nombreux retours négatifs que j'avais lu ici et là et je dois dire que je partage l'avis de la majorité qui a été plutôt déçue par le film.

 

 

Plusieurs raisons à cela : Le personnage de Léa Seydoux que je ne trouve pas du tout attachant, qui est encore une fois dans la dissimulation, le mensonge, le sentimentalisme trop important chez le personnage de Bond qui a été complètement dénaturé jusque dans ses traits de caractéristiques. Il me manque le Bond qui séduisait toutes les femmes. Bon ici, il ne rencontre qu'une femme (sublime Ana de Armas) à Cuba mais il ne se passera rien car il est amoureux, un comble ! Mee too n'autorise pas tout.

 

 

Le méchant incarné par l'acteur Rami Malek n'est pas à la hauteur et ne fait pas peur du tout. Il y a quelques scènes de poursuites qui sont heureusement réussies mais c'est trop peu pour 2h45 de film. Quand au suspense concernant le successeur de 007, un clin d'oeil est fait pendant le film mais j'espère que cela en restera là et que les producteurs ne creuseront pas ce sillon là.

 

 

La fin du film est réussie et touchante mais le bilan global est bien faible au regard de l'attente suscitée.

 

 

Voir les commentaires

L'art de perdre (2017 - Alice Zeniter)

Trouvé dans la boîte à livres de mon quartier, j'ai fini il y a quelques semaines ce livre qui avait obtenu le prix Goncourt des lycéens en 2017 et qui m'a entretenu pendant 500 pages que je ne suis pas parvenu à lâcher jusqu'au bout.

 

Le piste : L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?

 

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas été aussi passionné par un roman et celui-ci est bien plus que cela, une saga familiale sur plusieurs générations entre l'Algérie et la France. On en apprends beaucoup sur ces algériens au lourd passé, sur la douleur que représente le fait de ne se sentir chez soi nulle part. La puissance de ce livre est qu'il est transposable à d'autres familles d'immigrés quelque soit leur nationalité.

 

Le poids des traditions familiales, l'intégration dans un pays qui n'est pas le sien et dont on ne parle pas la langue. Cela m'a évidemment rappelé l'histoire de mes parents. Alice Zeniter a un talent d'écriture indéniable et a su capter toute mon attention avec des moments durs contrebalancés par des purs moments de joie. Les personnages sont très attachants et on se surprend à partager leurs émotions et à vivre toutes les étapes marquantes de leur vie avec beaucoup d'intérêt.

 

 

Un Grand livre que je recommande à tous.

 

Je vous laisse un lien vers une interview de l'auteure qui parle très bien de son livre et de ses motivations.

 

 

 

Une interview d'Alice Zeniter à l'occasion de la sortie de son livre L'art de perdre

Voir les commentaires

Mes envies ciné de novembre 2021

En ce mois de novembre, ce ne sont pas moins de neuf films qui me tentent. Des films tous très différents les uns des autres. Des films qui permettent de découvrir ou d'appréhender d'autres mondes, d'autres cultures : L'Iran, la Tunisie, la Colombie, Londres, l'Oregon, le Québec, la France, un beau tour du monde en perspective.

 

Last night in Soho (d'Edgar Wright avec Thomasin Mc Kenzie, Ana Taylor-Joy - 1h57) : LAST NIGHT IN SOHO met en scène l’histoire d’une jeune femme passionnée de mode et de design qui parvient mystérieusement à retourner dans les années 60 où elle rencontre son idole, une éblouissante jeune star montante. Mais le Londres des années 60 n’est pas ce qu’il parait, et le temps semble se désagréger entrainant de sombres répercussions...sorti depuis le 27/10.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce le pitch est original et que le film est un mélange de fantastique et de thriller, ce qui n'est pas pour me déplaire.

 

The French dispatch (de Wes Anderson avec Timothée Chalamet, Léa Seydoux, Bill Murray - 1h48) :  Howitzer Jr., le fondateur d’un grand magazine clone du New Yorker vient de casser sa pipe. Pour lui rendre hommage, sa rédaction d’expats pieds nickelés, basée dans la petite ville fictive d’Ennui-sur-Blasé en France, lui a concocté un ultime numéro composé des meilleurs articles. Enterrement de la presse en grande pompe et salut d’adieu au journalisme old school, The French Dispatch, tourné en grande partie à Angoulême, est un hommage bédéphile et cinéphile aux revues d’antan et au cinéma français (clins d’oeil à Tati, Godard, Clouzot et Audiard). Un rêve démesuré de collectionneur fétichiste, minutieux jusqu’à la folie...sorti depuis le 27/10.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que Wes Anderson a un univers haut en couleurs, des acteurs prestigieux au service d'histoires originales et barrées. Hommage à la France et au cinéma, ça donne bien envie.

 

Pig (de Michael Sarnoski avec Nicolas Cage, Alex Wolff et Cassandra Violet - 1h31) : Un chasseur de truffes vit en ermite dans la nature sauvage de l’Oregon, quand l’enlèvement de sa truie truffière le pousse à retourner vers la civilisation à Portland où il devra faire face aux démons de son passé...sorti depuis le 27/10.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que dans ce film on retrouve le Nicolas Cage talentueux aperçu dans "Joe" il y a quelques années. Parce que le film montre l'opposition de deux mondes.

 

Le pardon (de Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha avec Maryam Moghadam, Ali Reza Sani Far et Pourra Rahimi - 1h45) : Iran, de nos jours. La vie de Mina est bouleversée lorsque son mari est condamné à mort. Elle se retrouve seule, avec leur fille à élever. Un an plus tard, elle est convoquée par les autorités qui lui apprennent qu'il était innocent. Alors que sa vie est à nouveau ébranlée, un homme mystérieux vient frapper à sa porte. Il prétend être un ami du défunt et avoir une dette envers lui...sorti depuis le 27/10.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que dernièrement le cinéma iranien a produit de grands films et que celui-ci me rappelle le cinéma d'Asghar Farhadi que j'aime beaucoup.

 

Burning Casablanca (d'Ismaël El Iraki avec Khansa Batma, Ahmed Hammoud et Said Bey - 2h) : Rock star déchue, Larsen Snake revient dans sa Casablanca natale où il fait la rencontre explosive de Rajae, une fille de la rue à la voix d’or. Ils écument les nuits de la ville et tombent éperdument amoureux. Mais leur passion est vite rattrapée par leur passé, et le couple sauvage prend la route du désert pour échapper à ses démons...sorti depuis le 03/11.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'ai l'impression qu'on a là un "Sailor et Lula" tunisien et que les images de la bande annonce me tentent beaucoup.

 

Aline (de et avec Valérie Lemercier, Sylvain Marcel et Danielle Fichaud - 2h06) : Québec, fin des années 60, Sylvette et Anglomard accueillent leur 14ème enfant : Aline. Dans la famille Dieu, la musique est reine et quand Aline grandit on lui découvre un don, elle a une voix en or. Lorsqu’il entend cette voix, le producteur de musique Guy-Claude n’a plus qu’une idée en tête… faire d’Aline la plus grande chanteuse au monde. Epaulée par sa famille et guidée par l’expérience puis l’amour naissant de Guy-Claude, ils vont ensemble écrire les pages d’un destin hors du commun...sortie prévue le 10/11.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce qu'on a tous reconnu qu'il s'agissait de l'histoire de Céline Dion et que j'aime les bio pics et que j'aime Céline Dion.

 

Memoria (d'Apichatpong Weerasethakul avec Tilda Swinton, Elkin Diaz et Jeanne Balibar - 2h16) : Tout commence ici par un boum, un bruit mystérieux que Jessica entend dans sa tête au réveil, et que les médecins peinent à identifier. Elle en recherche patiemment l’origine...sortie prévue le 17/11.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que ce film est une pure expérience sensorielle de cinéma.

 

 

 

Oranges sanguines (de Jean-Christophe Meurisse avec Alexandre Steiger, Christophe Paou et Lilith Grasmug - 1h42) : Au même moment en France, un couple de retraités surendettés tente de remporter un concours de rock, un ministre est soupçonné de fraude fiscale, une jeune adolescente rencontre un détraqué sexuel. Une longue nuit va commencer. Les chiens sont lâchés...sortie prévue le 17/11.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'ai envie de rire en étant surpris.

 

House of Gucci (de Ridley Scott avec Adam Driver, Lady Gaga et Jared Leto ) : Le film HOUSE OF GUCCI est basé sur l’histoire vraie de l’empire familial qui se cache derrière la célèbre marque de luxe italienne. Sur plus de trois décennies de passions, trahisons, décadence, vengeance et finalement meurtre, le film met en scène ce que signifie un nom, ce qu’il vaut et jusqu’où une famille peut aller pour reprendre le contrôle.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'aime beaucoup les sagas familiales pas comme les autres et pour revoir Lady Gaga en tant qu'actrice après sa belle performance dans A star is Born.

Voir les commentaires

Dune (2021 - Denis Villeneuve)

Dune était sans doute le film que j'attendais le plus en cette année cinéma post-covid. La déception de l'adaptation de David Lynch charcutée par son producteur Dino de Laurentiis en 1984 et la grande attente due au fait que le talentueux Denis Villeneuve s'attaque au projet faisaient que j'étais impatient de voir le film. Alors qu'en est-il ?

 

 

Le pitch : L'histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s'il veut préserver l'avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l'univers – la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l'humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre.

 

 

Cela fait désormais environ 3 semaines que j'ai visionné le film de Denis Villeneuve et je suis toujours hanté par les images sublimes du film, la grandiosité de l'oeuvre, le gigantisme des scènes, la musique entêtante, l'univers si riche du roman de Frank Herbert que le réalisateur canadien a su si bien transposer à l'écran.

 

 

Il n'est pas étonnant que Georges Lucas ait été inspiré par le cycle de Dune pour son space opéra galactique car tout y est : complots politiques, esprit de conquête, la lutte du bien et du mal, l'élu promis à un grand destin, ordres de combattants. Les décors sont somptueux, les engins volants impressionnants, les costumes magnifiques. Les acteurs sont excellents, tout particulièrement Oscar Isaac et Rebecca Ferguson qui jouent les parents du héros. Jason Momoa en Duncan Idaho joue un personnage faisant beaucoup penser à Han Solo dans Star Wars. Quand à Timothée Chalamet qui incarne Paul Atréides, incarne très bien la jeunesse du personnage et une part d'insouciance. La deuxième partie du film qui devrait sortir d'ici à deux ans nous réserve probablement de grands moments de bravoure du personnage ainsi que celui de Zendaya qui incarne Chani.

 

 

Le film est une vraie réussite selon moi et est extrêmement beau. Il nous faut voir l'ensemble de l'oeuvre pour juger mais je pense que Denis Villeneuve a réussi là ce que Peter Jackson a réussi avec Le Seigneur des Anneaux : Adapter une oeuvre que l'on pensait inadaptable.

 

 

Voir les commentaires

Pocket Madness de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc (2016 - Funforge)

En ce jour d'Halloween, je voulais vous parler d'un petit jeu de cartes que j'aime particulièrement et qui est complètement dans le thème du jour.

 

Pocket Madness est un jeu de cartes de collection pour 2 à 4 joueurs à partir de 8 ans pour des parties d'environ 30 mn. Dans ce jeu, les joueurs incarnent des cultitstes dans l'univers de Chtulu de l'écrivain HP.Lovercraft dont le but est de ne pas sombrer dans la folie.

 

Le pitch : Adeptes des mythes anciens guidés par de sombres et prometteuses rumeurs, vous arpentez des lieux plus inquiétants les uns que les autres à la recherche d’indices. En réunir suffisamment vous permettra d’ouvrir les portails menant vers des mondes obscurs…

A moins que vous ne préfériez publier vos recherches pour rendre fous vos adversaires. Mais attention… car vous manipulez des pouvoirs qui vous dépassent, et vous pourriez bien être le premier à sombrer définitivement dans la folie !

Restez le cultiste le moins fou de tous pour remporter la partie !

 

On commence la partie en mélangeant les 63 actes lieux et en les étalant au centre de la table (le tiers des cartes se présente face cachée grâce à une mise en place expliquée dans la règle). On dispose les 7 cartes portail à portée des joueurs ainsi que les cubes folie.

 

Présentation d'une mise en place (image du site dojuegos.com)

 

A partir de là, lors de son tour, le joueur actif doit faire une action obligatoire parmi 3 puis une action facultative à la fin de son tour :

 

- Poursuivre ses investigations : le joueur choisit de piocher les 1, 2 ou 3 premières cartes de la ligne (qu'elles soient visibles ou cachées) et les ajoute à sa main.

 

- Ouvrir un portail : Le joueur place devant lui face visible 1, 2 ou 3 séries (séries constituées d'au moins 3 cartes) de cartes de même valeur. Il récupère ainsi la ou les cartes portail correspondantes au numéros des séries qu'il a posé. A ce moment là de la partie, le joueur peut s'il le souhaite effectuer l'action de sceller un portail qui consiste à appliquer le pouvoir de la carte et à remettre la carte portail dans la ligne des cartes portail. Il peut garder la carte portail devant lui et l'appliquer lors d'un de ses tours suivants mais il s'expose à ce qu'un adversaire lui prenne sa carte suite à la pose d'une série de cartes du même numéro.

 

- Publier ses recherches : Le joueur place devant lui face visible 1, 2 ou 3 séries de cartes différentes allant du nombre 6 à 12. S'il s'agit de la 1ère publication de la manche, chacun de ses adversaires récupèrent un cube folie. S'il s'agit de la 2e (peu importe le joueur qui a publié), chaque adversaire récupère 2 cubes folies et ainsi de suite.

 

Les cartes portails aux pouvoirs intéressants (image du site dojuegos.com)

 

La manche peut s'arrêter de deux façons :

 

- Plus de cartes dans la pioche : chaque joueur joue un dernier tour et chaque joueur reçoit un cube folie par carte de valeur différente qu'il a en main.

 

- un joueur parvient à vider sa main : Cela met fin immédiatement à la manche et ce joueur peut se débarrasser de la moitié de ses cubes folie (arrondie au supérieur) et chacun de ses adversaires reçoit un cube folie.

Une nouvelle manche commence et la partie se poursuit jusqu'à ce qu'un des joueurs atteigne ou dépasse les 10 cubes folies. A ce moment, le joueur ayant le moins de cubes folie l'emporte.

 

Les cubes folie à éviter le plus possible (image du site dojuegos.com)

 

C'est un jeu plaisant et rapide que j'aime beaucoup sortir et faire jouer et je dois dire que c'est encore une réussite du duo Cathala-Maublanc dont j'apprécie également des jeux dont je vous ai parlé que sont NoéCycladesMr Jack pocher entre autres. Il y a des choix à faire, de l'optimisation de main et de l'opportunisme. Il y a surtout un vrai plaisir de jeu et les illustrations de Mathieu Leyssenne sont très réussies.

 

Le jeu est en rupture dans les boutiques mais peut se trouver sur la marché de l'occasion.

 

Les règles expliquées par Bruno Cathala, l'un des deux auteurs.

Voir les commentaires

Dune (1965 - Frank Herbert)

Chaque été, j'ai à coeur de lire un classique de la littérature et en 2021, je souhaitais absolument lire le monument de Frank Herbert avant la sortie du film de Denis Villeneuve. Il s'agit ici du tome 1 du cycle de Dune constitué de six ouvrages. récompensé un an après sa sortie par les deux prix les plus prestigieux de la science-fiction le Hugo et le Nebula, j'avais hâte de me plonger dans les 900 pages du livre.

 

Le pitch : Il n'y a pas, dans tout l'Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout des sables à perte de vue. Une seule richesse : l'épice de longue vie, née du désert, et que tout l'univers achète à n'importe quel prix. Richesse très convoitée : quand Leto Atréides reçoit Dune en fief, il flaire le piège. Il aura besoin des guerriers Fremen qui, réfugiés au fond du désert, se sont adaptés à une vie très dure en préservant leur liberté, leurs coutumes et leur foi mystique. Ils rêvent du prophète qui proclamera la guerre sainte et qui, à la tête des commandos de la mort, changera le cours de l'histoire. Cependant les Révérendes Mères du Bene Gesserit poursuivent leur programme millénaire de sélection génétique ; elles veulent créer un homme qui concrétisera tous les dons latents de l'espèce. Tout est fécond dans ce programme, y compris ses défaillances. Le Messie des Fremen est-il déjà né dans l'Empire ?

 

J'ai été transporté par ce livre et par l'histoire de la famille Atréides au sein de cette planète inhospitalière d'un point de vue du climat et des différentes menaces venues des hommes. L'histoire est cruellement d'actualité car Frank Herbert y parle de dérèglement climatique, de complots politiques, de génétique. Il y a beaucoup de souffle romanesque et l'on attache assez vite aux personnages.

 

L'univers est riche et foisonnant. Le héros Paul Atréides fait office de messie, ce qui pourrait en faire un personnage classique et mille fois vu mais il n'en est rien. Herbert à la manière d'un Tolkien a réussi le pari d'inventer tout un univers avec sa propre langue et son vocabulaire qui fait l'objet d'un lexique très à propos.

 

Une très belle lecture pour ma part dont j'ai hâte de découvrir la suite.

 

Très prochainement je vous parlerai du film sorti cette année.

 

Voir les commentaires

Chez Gladines - Saint Germain (Paris 5e)

Il y a deux semaines, je me suis rendu dans un des cinq restaurants de la franchise "Chez Gladines" et je dois avouer que je suis immédiatement tombé sous le charme de cet endroit.

 

 

Ce qui déroute et frappe en premier lieu est la beauté de la salle. Dérouté car la déco n'est pas du tout en lien avec la spécialité du restaurant, à savoir la cuisine basque mais basque. En effet, la déco fait très américaine des années 50 avec beaucoup de couleurs, de vielles affiches montrant des pin-ups et des belles voitures, bref, on s'y sent d'emblée très bien.

 

 

Pour ce qui est de la cuisine, c'est franchement bon et à prix raisonnable car les plats sont très copieux. La carte fait la part belle à la charcuterie et aux fromages basques pour ce qui concerne les entrées. Nous avons prix une planche mixte et je dois dire que nous avons eu du mal à la terminer à quatre personnes. Voyez la photo ci-dessous pour vous rendre compte par vous mêmes.

 

La planche mixte charcuterie fromage

 

En termes de plats, nous avons opté pour une piperade, un cassoulet, des  piments piquillos à la morue et une omelette basque dont je vous laisse apprécier le rendu. L'adresse idéale pour les gourmands qui y trouveront leur compte.

 

La piperade

 

Le cassoulet

 

Les piments piquillos à la morue avec sa purée de carottes

 

L'omette basque

 

Côté desserts, le gâteau basque est très bon et pour les reste, c'est du classique : mousse au chocolat, mi-cuit chocolat au piment d'espellette et boule de glace à la noix de coco, crème caramel, croustade aux pommes, café ou thé gourmands et glaces.

 

Le très bon gâteau basque

L'accueil et le service sont au top donc je vous conseille vivement ce restaurant. Les autres restaurants de l'enseigne sont ceux de la Butte aux cailles, Batignolles, Charonne et des halles mais que je ne connais pas.

 

Chez Gladines - 44 boulevard Saint Germain - Paris 5e

 

Site web : https://chezgladines-saintgermain.fr/fr

 

Voir les commentaires

Mes envies ciné d'octobre 2021

En ce mois d'octobre, ce ne sont pas moins de 9 titres qui ont attiré mon attention et je dois dire qu'il y a pas mal de diversité comme souvent : de la comédie, du film d'horreur, du film historique, du documentaire...Bref encore de bons moments de cinéma en perspective.

 

Mourir peut attendre (de Cary Joji Fukunaga avec Daniel Craig, Rami Malek et Léa Seydoux - 2h43) : Dans MOURIR PEUT ATTENDRE, Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d'un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques…sortie prévue le 06/10/2021.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'attends chaque James Bond avec beaucoup d'impatience et puis parce que c'est le dernier Bond de Daniel Craig.

 

Eiffel (de Martin Bourboulon avec Romain Duris, Emma Mackey et Pierre Deladonchamps - 1h49) : Venant tout juste de terminer sa collaboration sur la Statue de la Liberté, Gustave Eiffel est au sommet de sa carrière. Le gouvernement français veut qu’il crée quelque chose de spectaculaire pour l’Exposition Universelle de 1889 à Paris, mais Eiffel ne s’intéresse qu’au projet de métropolitain. Tout bascule lorsqu'il recroise son amour de jeunesse. Leur relation interdite l’inspire à changer l’horizon de Paris pour toujours...sortie prévue le 13/10/2021.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que l'histoire de la construction de la tour Eiffel est passionnante et que les images de la bande annonce sont splendides.

 

Julie (en 12 chapitres) (de Joachim Trier avec Renate Reinsve, Anders Danielsen et Herbert Nordrum - 2h08) : Julie, bientôt 30 ans, n’arrive pas à se fixer dans la vie. Alors qu’elle pense avoir trouvé une certaine stabilité auprès d’Aksel, 45 ans, auteur à succès, elle rencontre le jeune et séduisant Eivind...sortie prévue le 13/10/2021.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que le film ne reçoit que des superlatifs, que son actrice est excellente et que cela ne semble pas manquer d'originalité.

 

Le dernier duel (de Ridley Scott avec Matt Damon, Adam Driver et Jodie Comer - 2h32) : Basé sur des événements réels, le film dévoile d’anciennes hypothèses sur le dernier duel judiciaire connu en France - également nommé « Jugement de Dieu » - entre Jean de Carrouges et Jacques Le Gris, deux amis devenus au fil du temps des rivaux acharnés. Carrouges est un chevalier respecté, connu pour sa bravoure et son habileté sur le champ de bataille. Le Gris est un écuyer normand dont l'intelligence et l'éloquence font de lui l'un des nobles les plus admirés de la cour. Lorsque Marguerite, la femme de Carrouges, est violemment agressée par Le Gris - une accusation que ce dernier récuse - elle refuse de garder le silence, n’hésitant pas à dénoncer son agresseur et à s’imposer dans un acte de bravoure et de défi qui met sa vie en danger. L'épreuve de combat qui s'ensuit - un éprouvant duel à mort - place la destinée de chacun d’eux entre les mains de Dieu...sortie prévue le 13/10/2021

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que le retour de Ridley Scott au film d'époque suffit à me tenter.

 

Halloween kills (de David Gordon Green avec Jamie Lee Curtis, Judy Greer et Andi Matichak - 1h46) : Laurie Strode, sa fille Karen et sa petite fille Allyson viennent d’abandonner le monstre au célèbre masque, enfermé dans le sous-sol de la maison dévorée par les flammes. Grièvement blessée, Laurie est transportée en urgence à l’Hôpital, avec la certitude qu’elle vient enfin de se débarrasser de celui qui la harcèle depuis toujours. Mais Micheal Myers parvient à s’extirper du piège où Laurie l’avait enfermé et son bain de sang rituel recommence. Surmontant sa douleur pour se préparer à l’affronter encore une fois, elle va inspirer la ville entière qui décide de l’imiter et de se soulever pour exterminer ce fléau indestructible. Les trois générations de femmes vont s’associer à une poignée de survivants du premier massacre, et prennent les choses en main en formant une milice organisée autour de la chasse et la destruction du monstre une fois pour toutes. Le mal meurt cette nuit...sortie prévue le 20/10/2021.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que cela permettra de s'ambiancer à l'approche d'Halloween.

 

A la vie (documentaire d'Aude Pépin - 1h18) : Chantal Birman, sage-femme libérale et féministe, a consacré sa vie à défendre le droit des femmes. À presque 70 ans, elle continue de se rendre auprès de celles qui viennent d’accoucher pour leur prodiguer soins et conseils. Entre instants douloureux et joies intenses, ses visites offrent une photographie rare de ce moment délicat qu’est le retour à la maison...sortie prévue le 20/10/2021.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que cette femme est exceptionnelle, que sa mission est des plus belles qui existe.

 

Les amants sacrifiés (de Kiyoshi Kurosawa avec Yü Moi, Issey Takahashi et Hyunri - 1h55) : Kobe, 1941. Yusaku et sa femme Satoko vivent comme un couple moderne et épanoui, loin de la tension grandissante entre le Japon et l’Occident. Mais après un voyage en Mandchourie, Yusaku commence à agir étrangement… Au point d’attirer les soupçons de sa femme et des autorités. Que leur cache-t-il ? Et jusqu'où Satoko est-elle prête à aller pour le savoir ?...sortie prévue le 20/10/2021.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'aime beaucoup l'oeuvre de Kurosawa et que je suis curieux de le voir dans une veine plus classique.

 

Illusions perdues (de Xavier Giannoli avec Benjamin Voisin, Cécile de France et Vincent Lacoste - 2h29) : Lucien est un jeune poète inconnu dans la France du XIXème siècle. Il a de grandes espérances et veut se forger un destin. Il quitte l’imprimerie familiale de sa province natale pour tenter sa chance à Paris, au bras de sa protectrice. Bientôt livré à lui-même dans la ville fabuleuse, le jeune homme va découvrir les coulisses d’un monde voué à la loi du profit et des faux-semblants. Une comédie humaine où tout s’achète et se vend, la littérature comme la presse, la politique comme les sentiments, les réputations comme les âmes. Il va aimer, il va souffrir, et survivre à ses illusions...sortie prévue le 20/10/2021.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que je suis curieux de voir l'oeuvre de Balzac portée à l'écran et de voir comment cette société de l'information et du spectacle a commencé à se déliter.

 

Pleasure (de Ninja Thyberg avec Sofia Kappel, Kendra Spade et Dana DeArmond - 1h45) : Une jeune suédoise de 20 ans arrive à Los Angeles dans le but de faire carrière dans l’industrie du porno. Sa détermination et son ambition la propulsent au sommet d’un monde où le plaisir cède vite la place au risque et à la toxicité...sortie prévue le 20/10/2021.

 

 

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que le film et son actrice sont précédés de très bons échos pour un premier film et que c'est un film coup de poing qui dénonce une industrie qui broie les individus.

 

 

Voir les commentaires

Mes envies ciné de septembre 2021

La rentrée 2021 nous permet de revenir à une certaine normalité dans le rythme des sorties et en ce mois de septembre, ce sont 8 films qui attirent mon attention. Du rire, du frisson, de l'amour, une grande odyssée. Il y en a pour tous les goûts et émotions.

 

Malignant (de James Wan avec Annabelle Wallis, Maddie Hasson et Jacqueline Mc Kenzie - 1h51) : La vie de Madison Mitchell est perturbée lorsque de terribles visions viennent la hanter. Quelle est cette créature malveillante qui la poursuit et commet ces meurtres atroces ? Une nouvelle histoire originale par James Wan, le maitre de l’horreur...sorti depuis le 01/09.

 

 

Pourquoi ça me tente ? Car James Wan a vraiment du talent en dépit d'une oeuvre inégale et qu'ici ça fait vraiment flipper.

 

 

Ride your wave (film d'animation de Masaaki Yuasa - 1h35) : Hinako, une jeune fille passionnée de surf, déménage dans une ville balnéaire. Lors d'un incendie, elle est sauvée par un pompier nommé Minato. De cet incident va naître une incroyable fusion entre deux êtres que tout oppose. Mais Minato, jeune débutant surfeur, se retrouve un jour englouti par la mer. Alors que tout le monde tente de surmonter sa peine, Hinako s'accroche à l'esprit de son ami, qui rejaillit dans sa vie sous forme d'eau... Commence alors un nouveau chapitre de leur romance..sorti depuis le 01/09.

 

Pourquoi ça me tente ? Car le film est très beau visuellement, qu'il est rempli de poésie et d'émotion et que les retours sont excellents.

 

Supernova (d'Harry Macqueen avec Colin Firth et Stanley Tucci - 1h34) : Sam et Tusker s'aiment depuis 20 ans. À bord de leur vieux camping-car, ils rendent visite à leurs amis et famille et retournent sur les lieux de leur jeunesse. Depuis que Tusker est atteint d'une grave maladie, tous leurs projets ont été suspendus. Le temps est compté et être ensemble est désormais la chose la plus précieuse. Cependant, ce dernier voyage va mettre leur amour à rude épreuve...sorti depuis le 08/09.

 

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que les acteurs sont excellents et que le sujet fort en émotions me touche beaucoup.

 

Dune (de Denis Villeneuve avec Timothée Chalamet, Rebecca Ferguson, Oscar Isaac - 2h35) : L'histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s'il veut préserver l'avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l'univers – la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l'humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre...sorti depuis le 15/09.

 

Pourquoi ça me tente ? Car Denis Villeneuve est aux commandes et que j'aime beaucoup ses films et que je viens de lire ce sommet de la SF et que les images promettent un beau moment de cinéma.

 

L'origine du monde (de et avec Laurent Lafitte, Karin Viard et Hélène Vincent - 1h38) : Jean-Louis réalise en rentrant chez lui que son coeur s'est arrêté. Plus un seul battement dans sa poitrine, aucun pouls, rien. Pourtant, il est conscient, il parle, se déplace. Est-il encore vivant ? Est-il déjà mort ? Ni son ami vétérinaire Michel, ni sa femme Valérie ne trouvent d'explication à cet étrange phénomène. Alors que Jean-Louis panique, Valérie se tourne vers Margaux, sa coach de vie, un peu gourou, pas tout à fait marabout, mais très connectée aux forces occultes. Et elle a une solution qui va mettre Jean-Louis face au tabou ultime...sorti depuis le 15/09.

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que le pitch est complètement barré car c'est surréaliste et drôle et qu'en cette période, ça fait beaucoup de bien.

 

Le sommet des dieux (film d'animation de Patrick Imbert - 1h30) : A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux...sortie prévue le 22/09

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que j'ai adoré le manga de Taniguchi dont ce film est adapté.

 

La traversée (film d'animation de Florence Miailhe - 1h20) : Un village pillé, une famille en fuite et deux enfants perdus sur les routes de l’exil...
Kyona et Adriel tentent d’échapper à ceux qui les traquent pour rejoindre un pays au régime plus clément. Au cours d’un voyage initiatique qui les mènera de l’enfance à l’adolescence, ils traverseront un continent rongé par la chasse aux migrants et devront survivre aux épreuves, à la fois fantastiques et bien réelles, avant d’atteindre un Nouveau Monde, libres...sortie prévue le 29/09

 

Pourquoi ça me tente ? La beauté formelle de l'oeuvre et le propos promettent un beau moment d'émotions et de cinéma.

 

Les intranquilles (de Joachim Lafosse avec Damien Bonnard, Leila Bekhti - 1h58) : Leila et Damien s’aiment profondément. Malgré sa fragilité, il tente de poursuivre sa vie avec elle sachant qu’il ne pourra peut-être jamais lui offrir ce qu’elle désire...sortie prévue le 29/09.

 

 

Pourquoi ça me tente ? Parce que les retours de Cannes ont été excellents sur cette histoire d'amour pleine de sincérité et servie par de très bons acteurs.

Voir les commentaires

La loi de Téhéran (2021 - Saeed Roustayi)

Saeed Roustayi, retenez bien ce nom car nous avons ici à faire à un très grand talent du cinéma qui selon moi est à surveiller de près. Les images de son film que j'ai vu il y a deux jours me hante encore. Pour de bonnes raisons ?

 

Le pitch : En Iran, la sanction pour possession de drogue est la même que l’on ait 30 g ou 50 kg sur soi : la peine de mort. Dans ces conditions, les narcotrafiquants n’ont aucun scrupule à jouer gros et la vente de crack a explosé. Bilan : 6,5 millions de personnes ont plongé. Au terme d'une traque de plusieurs années, Samad, flic obstiné aux méthodes expéditives, met enfin la main sur le parrain de la drogue Nasser K. Alors qu’il pensait l'affaire classée, la confrontation avec le cerveau du réseau va prendre une toute autre tournure...

 

 

J'ai du mal à trouver les mots pour décrire l'expérience de visionnaire de ce film mais s'il faut trouver des qualificatifs, je dirai virtuose, haletant, oppressant, asphyxiant et impressionnant. Je pense que déjà avec ça, on commence bien et le commencement du film justement est très réussi avec une poursuite entre un policier et un dealer filmé de manière virtuose et avec un sens du rythme évident.

 

 

On nous a vendu ce film comme un thriller mais c'est bien plus que ça. A la limite du documentaire, le film radiographie sans jamais être binaire, cette société iranienne au travers de ses institutions (la police, la justice) et cette rivalité entre trafiquants/dealers et forces de l'ordre qui essaient tant bien que mal d'enrayer le phénomène du trafic de drogue avec le peu de moyens dont ils disposent.

 

 

Vu dans un premier temps du point de vue du policier (excellent Payman Maadi), le film se place ensuite du point de vue du trafiquant (également excellent Navid Mohammadzadeh) et donne à montrer les motivations de ce dernier.

 

 

Certaines scènes de prisons et de confrontations m'ont laissé au bord de la suffocation et je dois dire que peu de films m'ont provoqué cela. Il y aura un moment de pure poésie et comme une respiration après tant de moments oppressants avant une fin époustouflante et glaçante au possible.

 

 

C'est sûr, désormais je le sais, j'ai eu la chance de voir un très grand moment de cinéma. C'est pour ce genre de films que j'aime le septième art.

 

 

Foncez moi voir ça avant que le film soit retiré des écrans.

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 > >>